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La Chine, très soucieuse de son image, entend organiser les jeux olympiques les plus verts que lon ait vus jusquà présent, toutefois au fur et à mesure que le rendez-vous se rapproche, ici et là, plusieurs points se révèlent très discutables, notamment sur le plan environnemental. A titre dexemple, on peut citer les 800 000 m3 de merbau, un arbre des forêts tropicales, qui doivent servir à la construction des installations olympiques de 2008.
A ce titre, les chinois envisagent dinvestir un million de dollars dans la construction dune scierie, laquelle doit être alimentée par du merbau provenant directement des dernières forêts intactes de la partie indonésienne de la Papouasie, à savoir la région de Irian Jaya. Une zone forestière pour laquelle le ministre indonésien des forêts a donné son feu vert, alors que depuis 2005, en raison de limportance des coupes illégales, de la corruption et des dégâts environnementaux, cette zone bénéficiait dun moratoire sur la plupart des coupes de bois.
Autre aspect particulièrement préoccupant et redondant dans la capitale chinoise : la pollution atmosphérique. Selon des sources américaines, la pollution atmosphérique de Pékin égalerait celles cumulées des villes de New-York, Atlanta et Chicago, avec un taux de NOx qui dépasse de 40 % les normes de lorganisation mondiale de la santé (OMS), plus de 2,15 millions de véhicules, des transports en commun peu développés, lutilisation de charbon comme principal combustible pour les particuliers mais également la production délectricité, des milliers dentreprises et de chantiers de construction qui rejettent fumées et poussières
A cette pollution dorigine humaine, il convient dajouter les problèmes dus aux tempêtes de sables régulières, causées par les pratiques agricoles, les changements climatiques et une désertification croissante.
Néanmoins, pour quun ciel bleu règne durant la période des jeux olympiques 2008, un plan durgence prévoit diverses mesures aussi fortes que ponctuelles
- arrêt total de la circulation 2 mois avant et pendant les jeux olympiques,
- arrêt complet des chantiers,
- fermeture des centrales électriques et des usines les plus polluantes durant les jeux olympiques,
- arrosage régulier des routes pour éviter la poussière,
- aménagement de 3 ceintures boisées autour de la ville,
- utilisation des murs, ponts et toits des habitations pour augmenter la surface dédiée à la verdure,
- remplacement des vieux autobus par des bus au gaz,
Enfin, si cela ne suffit pas, des pluies pourraient être provoquées pour nettoyer la ville, en expédiant dans les nuages de liodure dargent, entre autre.
Finissons ce tour dhorizon avec un petit mot sur laspect humain des jeux chinois. Pour construire les infrastructures olympiques, la ville de Pékin a fait place nette, avec très officiellement 6 000 habitants déplacés et relogés. Un discours officiel que lon a du mal à croire tandis que les destructions continuent et que la retransmission des cérémonies et épreuves pourrait être en léger différé, juste le temps de ‘gommer’ toute trace non-conforme à léthique à laquelle les autorités chinoises nentendent visiblement pas déroger.
Bref, cest décidé, ces jeux seront une réussite. Pékin se met au vert, et tous les moyens sont valables pour faire bonne figure sur les écrans de télévision de la planète entière, du moins pendant les jeux olympiques. Avant et après cest une autre histoire assurément moins verte pour la planète et moins rose pour les individus.
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