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Le 18 mai dernier, 21 entreprises membres de lAssociation des produits forestiers du Canada (FPAC) et 9 organisations environnementales, dont Greenpeace, ont déclaré avoir signé un accord visant à la conservation de la forêt boréale canadienne. Décrit par Greenpeace comme « le programme de protection des forêts le plus important jamais adopté », le pacte sapplique à 72 millions dhectares de forêts publiques, actuellement placées sous concession de la FPAC.
Outre lengagement à respecter « les normes environnementales les plus exigeantes en matière de gestion forestière », les membres signataires de la FPAC sengagent à suspendre toute nouvelle exploitation forestière sur près de 29 millions dhectares situés au cur de la forêt boréale canadienne. Ces territoires préservés seront alors mis à profit en faveur du développement de programmes de protection du caribou, espèce considérée comme menacée. Toutefois, laccord prévoit également le maintien de lapprovisionnement des scieries en produits bois afin de garantir la continuité et la pérennité de leurs activités.
De leur côté, les ONGs Canopée, ForestEthics et Greenpeace sengagent à suspendre les campagnes « Do not buy » (Défense dacheter) tant que laccord sera respecté par chacune des parties.
Si la signature de cet accord représente laboutissement de plusieurs années de négociations, la victoire se confirmera dans la bonne mise en uvre des mesures constituant le pacte. Ainsi, le programme intègre « le développement et la mise en uvre de pratiques de gestion et dexploitation forestières davant-garde », « la réalisation de propositions communes concernant la création de réseaux daires protégées et la reconstitution des espèces menacées, notamment le caribou des bois », « ladoption dune approche tenant compte du cycle de vie complet de la gestion du carbone forestier » et « un soutien au futur économique des communautés forestières et à la reconnaissance sur le marché mondial des résultats obtenus en matière de protection environnementale ».
Fait notable, laccord reconnaît aux peuples autochtones des « Droits protégés en vertu de la Constitution canadienne » et sengage à les respecter au cours de la réalisation des objectifs fixés pour la protection du patrimoine forestier.
Pour lheure, des réunions ont dores et déjà rassemblé les gouvernements des provinces canadiennes, les Premières Nations et les communautés locales à travers le pays, afin de sassurer de leur totale participation aux initiatives engagées. En outre, un auditeur indépendant sera désigné conjointement par les deux parties pour surveiller, évaluer et communiquer les progrès accomplis dans le cadre de cet accord.
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