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Aujourdhui, un tiers des Français de plus de 15 ans pratique un sport dit « de nature ». Amateurs ou passionnés, ils sont en effet de plus en plus nombreux à préférer le sport en plein air, quil sagisse dactivités terrestres, aériennes ou aquatiques. Ainsi, entre 2001 et 2006, les adhésions délivrées par les fédérations françaises agréées de sports de nature, licences sportives et autres titres de participation confondus, ont augmenté de 20,5 %. En 2006, elles atteignaient les 2,5 millions, soit 16 % de lensemble des adhésions sportives issues de fédérations françaises agréées.
Si chacun saccorde à reconnaître que le point commun reliant ces sports est la pratique en milieu naturel, il est en revanche bien plus ardu den donner une définition précise. Selon la loi dite « loi sur le sport » du 16 juillet 1984, les sports de nature sont définis comme sexerçant « en milieu naturel, agricole et forestier, terrestre, souterrain, aquatique ou aérien, aménagé ou non ». Le terme englobe donc une large gamme dactivités, lesquelles ne cessent de se développer et de se diversifier. Liste non exhaustive et en constante évolution, on recense déjà quelques 14 fédérations sportives terrestres englobant aussi bien léquitation que le char à voile et la spéléologie. Les fédérations sportives nautiques sont estimées à lheure actuelle au nombre de 12, alliant entre autres plongée, pêche et motonautisme. Enfin, les fédérations sportives aériennes comptabilisent 8 activités, depuis le parachutisme au planeur ultra léger motorisé.

Plusieurs ‘sports nature’ sur cette photo (voile, pêche, motonautisme).
Les fédérations françaises terrestre suscitent le plus grand enthousiasme, totalisant près de 60 % des adhésions globales à des sports de nature. Ceci sexplique notamment par lintégration des fédérations françaises déquitation, de ski et de randonnée pédestre qui représentent à elles seules 59 % des adhésions sportives terrestres.
Autre fait notable mais là encore à relativiser, les femmes semblent plus sensibles que les hommes aux sports pratiqués en plein air. Minoritaires dans les sports de nature aériens et nautiques, elles simposent majoritairement dans les activités terrestres, le poids de cette dernière catégorie justifiant la prédominance féminine au sein des sports de nature.
Lâge est également un facteur à prendre en compte. Les aînés se distinguent ainsi par un goût plus prononcé pour les sports de nature, les licenciés de 19 ans et moins pesant pour seulement 35 % de lensemble des adhérents. Ce dernier critère reste cependant largement tributaire du type de lactivité concernée, à limage des sports aériens où la réglementation impose pour certaines disciplines un âge minimum.
Si nombreux sont ceux à privilégier le sport en plein air par goût pour la nature, cela ne signifie pas pour autant que ces activités nont pas dincidence sur lenvironnement. Léloignement des lieux de pratiques (ski, plongée ), impliquant des déplacements plus ou moins importants, et lexercice même de lactivité sportive ont un impact écologique. Conscient de la problématique environnementale que soulève lengouement nouveau pour les sports de nature, le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative ( MJSVA) a donné naissance au Comité National des Espaces, Sites et Itinéraires relatifs aux sports de nature (CNESI). Tous les deux ans, celui-ci soumet au gouvernement un rapport rendant compte des perspectives de développement de ces sports spécifiques. Outre ce bilan, le Comité soutient également lentrée en fonction de Commissions Départementales des Espaces, Sites et Itinéraires relatifs aux sports de nature (CDESI). Réunissant tout à la fois lEtat, les collectivités et les fédérations sportives délégataires, elles sont un lieu de concertation où sont débattus les problèmes liés à louverture dun nouveau lieu de pratique. Et si un volet important est accordé aux nuisances environnementales, laccessibilité de lespace naturel visé et la conciliation avec les autres usages associés à ce même lieu sont également abordés.
Alors que loffre de sports de nature joue un rôle croissant dans lattractivité des destinations touristiques (ski, activités nautiques
), il est essentiel de mettre en place des structures réglementaires efficaces, susceptibles de réguler le développement de ces activités sportives de plein air. Reconnu pour ses vertus éducatives, le sport pourrait alors savérer un bon outil de sensibilisation à la cause environnementale.
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Le motonautisme est un sport absolument insensé dès le moment que le moteur émet des gaz polluants. A l’heure actuelle, il est très égoïste et honteux de pratiquer ce sport sans se préoccuper de la pollution engendrée. Tous nos mers, océans, rivières et lacs sont pollués et rien que pour s’amuser, on va encore en ajouter une couche avec ces motos, non ! Que des moteurs électriques fassent vite leur apparition et on discutera. La protection de l’environnement que nous pouvons encore tenter, avec la plus grande intensité, pour essayer de sauver ce qui peut encore l’être sur notre chère et unique TERRE doit se faire par le monde entier, et encore bien davantage dans nos pays surdéveloppés car ce sont nos pays et nos mauvaises habitudes qui ont tant contribué à polluer sol, mers, airs et eaux. Et bien sûr que les associations sportives seront d’abord fières d’ouvrir de nouvelles sections sans trop se soucier que ce loisir, multiplié par tous les lieux où ce « sport » peut se pratiquer ne va faire qu’augmenter la pollution que les générations futures auront à nous reprocher. Jamais, je ne tolérerai ça et je n’ai même plus d’enfant.
Très intéressante cette photo nous montrant certaines pratiques du nautisme dont le motonautisme, à mon sens l’une des pratiques « de nature » (!!!!) la plus détestable (bruit démesuré, vitesse excessive, extrême danger, augmenté par la non-nécessité d’une quelconque compétence à la conduite de ces engins -ceux qui sont loués sont des engins se pratiquant sans permis). Bref on est en plein dans le dilemme des sports dits « de nature » (parfois aussi dits « de pleine nature », et « outdoor » pour les snobs) : on voudrait se détendre dans la nature, mais on détend surtout un moteur thermique, en développant des nuisances sonores, gazeuses et mécaniques (destruction des sols dans le cas du quad, du 4×4 ou du motocross) et on repousse les espèces animales encore plus loin, là où il n’y aura bientôt plus rien… Sans parler des microparticules dégagées par les moteurs diesel.
Dans les régions où ces pratiques font venir des touristes, certaines collectivités territoriales se posent sérieusement la question (des études sont en cours, des rencontres ont lieu) du bon équilibre entre les pratiquants « doux »( randonnée, ski, raquettes, vtt, voile, surf, canoë-kayak, parapente, vol à voile, pêche…) et les sportifs « mécaniques », qui généralement se détestent les uns les autres, avec des mises en place de réglementations qui vont rendre la nature inaccessible probablement à tous les pratiquants, qu’ils la respectent ou pas, car ce sera la seule solution. Bref, il y aura des parcs gardés où on pourra faire n’importe quoi de mécanique (pour les fous du volant), d’autres parcs gardés pour les doux rêveurs, et le reste (la plus grande part, parce qu’il est impossible de mettre des gardes partout), interdit à tout et à tous, avec des barrières et des grilles, car il n’y a guère que cela qui arrête les 4×4 (et encore…).




