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Si lenvironnement occupa une place prépondérante lors de lélection présidentielle de 2007, force est de constater que, cinq ans plus tard, celui-ci est désormais aux abonnés absents. En 2007, à linstar dun demi million de personnes, la majorité des candidats à la présidentielle avaient signé le pacte écologique de Nicolas Hulot. Confiant, ce dernier avait, pourtant, exprimé une réserve quant à cet engouement pour la cause écologique, craignant que : « la campagne électorale ( ) ne traite progressivement cet enjeu fondamental que de manière accessoire et non plus de manière essentielle, jusquà peut-être loublier complètement ».
Ces propos trouvent finalement écho dans la campagne électorale qui se joue aujourdhui. Anecdotiques, les engagements en faveur de lenvironnement font pâle figure, relégués en arrière-plan de la crise économique. Certes, cela fait un moment que lenvironnement nest plus au cur des préoccupations des élus. Engagé par le président fraîchement élu, Nicolas Sarkozy, après sa victoire, le Grenelle de lenvironnement et ses lois Grenelle I et II nont pas tenu leurs promesses. Hormis dans le domaine du bâtiment avec ladoption de la Réglementation Thermique 2012 (RT 2012), de nombreux chantiers sont restés vacants, tels que la taxe carbone, ou ont porté à controverse, à linstar du bonus / malus automobile. Pour autant, labsence dengagements nest guère plus rassurante.
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De quoi ? on ne parle pas de l’hélicologiste qui s’est fourvoyé dans la fumisterie du « grenelle de l’environnement » ? Un peu de sérieux. C’est sûr que les médias ont de toute évidence des consignes de leur patrons pour qu’on ne parle pas d’écologie. Quoique vu la qualité des présentateurs, oops, des journalistes, ils se font enfumer même sans consigne.
Mélenchon a quand même un gros morceau dans son programme hein ?
Et aussi, les medias de notre beau pays « latin » a sacrément taillé des croupières à Eva Joly qui a tout les défauts : C’est une femme, elle a un accent, elle a des lunettes horribles et elle a un style calme et « familial » qui correspond aux pays nordiques, ne soulève pas les enthousiasme et n’est pas du tout adapté aux homo-erectus de notre faune politique. Grossière erreur de casting, c’est pas toujours le meilleur choix que de prendre une personnalité connue.
Dommage que Cécile Duflot n’ai pas été la candidate, elle présente et parle très bien, est intelligente et intéressante, elle aurait peut-être pu peut-être être un peu sur les traces de Mélenchon en soulevant un peu plus d’enthousiasme au moins chez les jeunes de moins de 40 ans. Je n’en finis pas de m’effarer de ce qu’est devenu la génération 68. On va rebaptiser ça la génération des 3 faisans : « Les bourgeois, c’est comme les cochons, plus ça devient vieux… ».
Les deux candidats à la présidentielle cités réagissent très bien et ont des propositions intéressantes sur l’environnement, l’écologie, les métiers induits, etc. Mais étant donné qu’ils ne seront pas élus, c’est aux citoyens de s’emparer des problèmes environnementaux et d’exiger des solutions. Quant à 1968… ce ne fut jamais une révolution mais une contre-révolution. Les soicante-huitards ont vieilli. Ceux qui ont réussi se sont embourgeoisés (les bobos). Les autres pour avoir appartenu ou croire appartenir à la « classe moyenne » ont perdu tout sens de classe et forment les « anciens nouveaux pauvres ». Et quand la vie quotidienne est une lutte continuelle pour accéder aux droits les plus élémentaires -logement et nourriture correct, soins, éducation….- le souci de l’environnement devient très, très secondaire.
Deux raisons qui ne poussent plus Nicolas Sarkozy à parler d’écologie:
1 – il pensait qu’étant le 1er Président à s’occuper en France d’écologie, sous l’impulsion de Nicolas Hulot, il aurait quelques remerciements de la part des écolos, alors qu’il n’a récolté que des moqueries et pas une seule voix écolo ne se porte sur lui. Il a enfin compris que les écologistes sont tout simplement un parti de gauche et ne changeront jamais. Ce en quoi il a tort car de plus en plus de personnes de droite et d’autres partis sont écologistes. Il manque seulement un leader qui pense comme Nicolas Hulot que « l’écologie n’est ni de droite, ni de gauche, mais au-dessus ».
2 – la crise économique met un frein à l’écologie, car les français ne sont pas prêts à faire passer l’environnement avant leurs petits privilèges.
Votez Front de Gauche pour voir enfin appliquer une planification écologique démocratique et populaire !




