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Selon un nouveau rapport de lInitiative en faveur des emplois verts (1), la conversion à une économie plus soucieuse de lenvironnement pourrait créer 15 à 60 millions demplois supplémentaires dans le monde au cours des 20 prochaines années. La moitié au moins de la main duvre mondiale, soit 1,5 milliard de personnes, sera affectée par cette transition (création demplois, extension de la protection sociale, formation qualifiante etc.). Lagriculture, la sylviculture, la pêche, lénergie, lindustrie manufacturière, le recyclage, la construction et les transports devraient être les secteurs les plus concernés.
Cette transition profitera plus encore aux pays en développement qui, contrairement aux pays industrialisés, nauront pas besoin de remplacer des infrastructures existantes fortement consommatrices de ressources. Au Brésil, le virage vers une « économie verte » a ainsi créé un peu moins de 3 millions demplois, représentant 7 % de sa population active. Partout dans le monde, cette transition a déjà généré des milliers demplois. Le secteur des énergies renouvelables emploie ainsi près de 5 millions de personnes dans le monde, soit plus du double des effectifs recensés entre 2006 et 2010. Lefficacité énergétique présente également un fort potentiel, notamment dans la construction, secteur durement touché par la crise. Ces arguments ne seront pas de trop à la table du prochain sommet Rio+20.
1- Le rapport sintitule : « Vers le développement durable : Travail décent et intégration sociale dans une économie verte ». L’Initiative en faveur des emplois verts est un partenariat entre le PNUE, lOIT, l’Organisation internationale des employeurs (OIE) et la Confédération syndicale internationale (CSI).
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le 06 juin 2012 à 12:00
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Les expression « développement durable » et maintenant « économie verte » sont des escroqueries mentales, des expressions publicitaires créées pour berner celui qui les entend. Créer des emplois, dans nos économie, signifie encore et toujours croissance, donc augmentation de la quantité de ressources que s’approprie l’espèce humaine. Certes, un développement « soucieux de l’environnement » permettra aux hommes d’avoir un cadre de vie moins ignoble, de gérer les ressources d’une façon qui lui permettra de les exploiter plus longtemps sans en faire disparaître rapidement les éléments sources, mais justement, ce type de développement « respectueux » amènera l’Homme à exploiter encore plus à fond sa planète, à augmenter encore sa population, et ses « richesses ». L’écologie est une sciences. Ignorée. L’écologisme est une idéologie politique récupérée par l’expansionnisme économique et ses prosélytes en quête de pouvoir…
Dans ce cas, continuons à hypothéquer le terre de nos enfants. C’est eux qui vont payer les pot cassés. Dans un sans, tu as malgré tout raison, il y a des profiteurs de la situation qui veulent faire de l’écologie leur « bisness », dont entre autre les « agro-carburants », ces pseudo biocarburants destructeur de forêt vierge en font fondamentalement parti. tout comme les panneaux solaires fabriqués en chine, avec des métaux rare : je suis quasi convaincu qu’il ont déjà consommé plus que l’énergie qu’ils vont produire. … Et puis le recyclage … encore et toujours énergie ! La seule voie possible est une décroissance positive… une abnégation certes, car il faudra que je me passe ce Bcp de choses superficielles, à moins que dame nature s’en charge par la destruction d’une partie de l’humanité : réchauffement climatique, tempêtes, montée des eaux et autres calamités dont nous seront responsable.
…le choix n’est pas entre « développement ultralibéral incontrôlé » ou « développement durable », comme on essaie de nous le faire croire, car dans les deux cas il s’agit de croissance indéfinie dans un monde fini. Et dans les deux cas nous rendrons de plus en plus invivable ce monde, non seulement pour nos enfants, mais pour des milliards d’autres êtres vivants de toutes espèces (ils ont aussi des droits, non?).
Le vrai choix est entre fuite en avant indéfinie (et donc « advienne que pourra », on verra bien…) ou décroissance et planification, autant que possible, de l’avenir. L’enjeu de la politique est bien là. Malheureusement, cela semble encore bien loin, car il faudra d’abord accéder à une gouvernance mondiale. Les états et les nationalismes sont un obstacle de taille. Il faudra que la coopération remplace la compétition. Et c’est pas demain la veille, comme disait ma grand-mère…




