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Le 27 septembre dernier, après avoir découvert dans un camp provisoire les carcasses de deux gorilles des plaines de lOuest, une espèce protégée, deux éco-gardes ont été la cible dune fusillade aux abords du Parc National de Lobéké, au Cameroun. Un groupe de six braconniers a, en effet, ouvert le feu contre les deux gardes, tuant lun deux et blessant gravement le second. Ce dernier, Jean Mamendji, a finalement pu prendre la fuite, contraint dabandonner son collègue mourant après avoir tenté de le traîner.
Le corps de lhomme décédé, de son nom Pierre Achille Zomedel, a été retrouvé le lendemain, nu et attaché à un arbre. Son corps et sa tête étaient roués de coups et présentaient des stigmates faits à larme blanche. Cette démonstration de violence entend clairement faire passer un message. Depuis quelques mois, on assiste à une augmentation des représailles à lencontre des éco-gardes, même si Pierre Achille Zomedel est le premier à être tué dans lexercice de ses fonctions. Ce durcissement est consécutif au renforcement de la loi relative au braconnage illégal des espèces menacées, activité très répandue dans le Sud du Cameroun. Les éco-gardes ne sont, dailleurs, pas les seuls à faire les frais de cette violence, six pygmées Baka ayant été massacrés par des braconniers plus tôt dans lannée.
Les meurtriers de Pierre Zomedel, membre du WWF, font actuellement lobjet dune poursuite pénale, lancée par les autorités du Cameroun et de la République Centrafricaine. Requérant lappui des autorités gouvernementales, David Greer, coordinateur du WWF, chargé des Grands Singes en Afrique a déclaré : « Les écogardes sont des hommes courageux qui se lancent dans une bataille souvent inégale contre le trafic despèces, troisième trafic dans le monde après la drogue et les armes. Ces hommes sont souvent sous-équipés et particulièrement exposés aux violences et représailles. Les efforts dapplication de la loi à tous les niveaux doivent être considérablement renforcés non seulement pour sauver les espèces sauvages mais aussi pour protéger les populations contre cette violence endémique ».
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le 08 octobre 2011 à 12:00
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Des poursuite pénales contre des « monstres » qui n’hésitent pas à tuer les gardes pour se faire du fric, c’est tout à fait insuffisant. Les gardes doivent être à même de se défendre: se déplacer en groupe armé muni de gilets pare-balles et autorisé à tirer en réplique si nécessaire. Je suis pourtant pacifiste par sagesse plutôt que par nature. Méis dans quelques cas -et c’en est un- la « gentillesse », le raisonnement n’ont aucune raison d’être. Pour stopper les meurtres tant à l’égard des gardes que des espèces protégées, il faut que les braconniers sachent qu’ils peuvent y laisser, eux aussi, la peau.
Le pacifisme c’est bien joli mais pour lutter contre des gens sans scrupule et sans pitié comme ces braconniers, il faut être à égalité : écogardes armés et autorisés à tirer à balle réelle sur les braconniers. Il n’y a pas assez d’écogardes et en les laissant massacrer, il y en aura de moins en moins. Prison à vie pour les braconniers attrapés vivants.
… faire métier de protéger la nature dans le monde entier: aux USA les rangers de parcs nationaux sont de plus en plus souvent victimes de « représailles » de chasseurs et de braconniers… Vous avez dit « civilisation « ?




