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Depuis la mi-janvier, des braconniers ont massacré plus de 200 éléphants dans le nord-est du Cameroun. Selon IFAW(1), les auteurs de cette hécatombe sont des braconniers en provenance du Soudan, qui tuent les éléphants pour leur ivoire dans le Parc National camerounais de Boubandjida, près de la frontière tchadienne. De fait, situé à la frontière avec le Tchad, lequel partage ses frontières est et sud avec le Soudan et la Centrafrique, le parc est fréquemment le décor de raids, orchestrés par des insurgés armés pour braconner les pachydermes au Cameroun et au Tchad. A lheure actuelle, 100 carcasses déléphants ont été retrouvées dans le parc, les tirs actuels empêchant dinspecter toutes les zones du parc. De nombreux éléphanteaux orphelins ont été observés, a priori condamnés à mourir de faim et / ou de soif.
Exporté illégalement hors dAfrique centrale et dAfrique de lOuest, livoire ainsi obtenu ira alimenter les marchés en Asie et en Europe. L’argent issu de ces ventes servira à financer lachat darmes dans le cadre de conflits régionaux, à linstar de ceux qui sévissent au Darfour, au Soudan et en Centrafrique. Si le nombre exact déléphants vivant au Cameroun reste incertain, le Rapport dEtat de lÉléphant dAfrique de 2007 lestimait à 200. Selon IFAW, la population réelle oscillerait plus probablement entre 1000 et 5000 individus. LONG sapprête à lancer un programme de soutien en faveur des rangers et des forces de lordre du Parc National tchadien de Sena Oura, frontalier de celui de Boubandjida. Lobjectif est de mettre en place une stratégie coordonnée de sauvegarde des éléphants dans cette région. Lunion fait la force face au fléau que constitue le braconnage et à limpuissance croissante à le contrer.
1- Fonds international pour la protection des animaux.
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le 21 février 2012 à 12:00
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Comme pour les Rhinos, le seul avenir de l’éléphant d’Afrique est dans la domestication et l’élevage. C’est déjà à peu près fait pour celui d’Asie (et depuis longtemps pour le Dromadaire par exemple), et c’est en train de se faire en Afrique: les pays qui ont le plus d’éléphants (Afrique du Sud, Namibie…) sont ceux qui ont une politique de production d’ivoire légale, donc d’élevage… A ce moment-là, tuer un éléphant pour l’ivoire sera parfaitement légal, c’est même pour ça qu’on les élèvera (entre autres!); et on ne parlera donc plus de « massacres » mais « d’abattage ». Juste des mots…
Encore un petit effort, bientôt plus de vie sauvage en Afrique (et ailleurs)Bientôt, enfin seul sur son tas de déchet, il pourra continuer son expansion vers …. sa fin! Le plus tôt sera le mieux.




