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Les éco-quartiers ont plus que jamais le vent en poupe. Le concept séduit les élus de tous bords et ses nouveaux quartiers estampillés « développement durable » fleurissent partout en France. Pionner et projet exemplaire, l’éco-quartier de Bonne à Grenoble a été récompensé en 2009 par le Grand prix national EcoQuartier. Un cas d’école pour en savoir plus sur ce qu’est un éco-quartier ou comment penser la question énergétique de l’habitat à l’échelle du quartier.
La mixité, élément structurant
Sur une surface de 8,5 hectares, près de 900 logements (neuf et rénovation) dont 40% en locatif social ont été construits, deux résidences pour étudiants, un foyer d’hébergement pour adultes et jeunes handicapés, une résidence hôtelière, un hôtel 4 étoiles ainsi qu’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Ce parc de logements se complète de 5 hectares de parcs publics et de jardins en cœur d’îlot, d’une école bioclimatique de 16 classes et d’un cinéma d’art et d’essai. Le pôle économique du quartier n’est pas en reste avec un espace commercial de 53 boutiques, 5000 m2 de bureaux ainsi qu’un bâtiment à énergie positive de 1600 m2.
La qualité énergétique des bâtiments
Le quartier de Bonne fait l’objet d’une démarche HQE « Haute Qualité Environnementale ». Une attention particulière a été portée à la thermique d’été avec la présence de toitures végétalisées, de nombreux espaces verts et un système de récupération des eaux de pluie.
Aussi, les logements répondent à la Réglementation Thermique (RT) 2005 – 40%. Les premiers bâtiments livrés en 2008 visent des objectifs ambitieux avec une consommation en chauffage de 50 kWh/ m2/ an. En pratique, la plupart des logements consomment deux fois moins. Les moyens techniques utilisés ? L’isolation par l’extérieur, la ventilation double flux, le solaire thermique, la qualité des vitrages et le traitement des ponts thermiques. Un exemple : Pour réduire les déperditions de chaleur, des balcons ont été désolidarisés de la façade pour permettre une isolation continue.
Les énergies renouvelables ont été privilégiées avec la mise en place d’1m2 de capteurs solaires thermiques par logement afin d’assurer la couverture près de 50 % des besoins en eau chaude sanitaire, 1000 m2 de panneaux photovoltaïques sur la toiture de l’espace commercial et 430 m2 sur le toit des bâtiments de bureaux à énergie positive.
Les déplacements doux favorisés
Des trottoirs larges, des voies de circulation réduites, moins de places de parking, l’enjeu est de limiter l’utilisation de la voiture individuelle. A ce titre, des aménagements sont réalisés afin de partager l’espace public même si toutefois, le parc immobilier privé continue de mettre à disposition une place de parking par logement. Aussi, les cyclistes disposent de pistes et d’espaces réservés. Sur le quartier de Bonne, ce sont près de 200 porte-vélos qui sont sortis de terre. L’autopartage se fait également une place dans ce nouveau quartier.
Mixité sociale et fonctionnelle (logements, bureaux, équipements), efficacité énergétique des bâtiments et circulation dite douce, à travers ce projet d’envergure se dessine en filigrane une certaine approche de la ville de demain.
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le 25 juin 2012 à 03:52
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