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En 2003, le peuple kichwa de Sarayaku, en Equateur, sortait vainqueur, sans recours à la violence, dune confrontation avec des compagnies pétrolières qui en avaient après ses terres. Cette résistance pacifique fit la renommée de ce village indien situé au cur de lAmazonie équatorienne où vivent environ 1200 habitants, détenteurs dun mode de vie traditionnel basé sur la chasse, la pêche, lagriculture et lélevage.
A la suite de cet affront, fut développé un projet innovant, appelé le projet de la « Frontière de Vie ». Comme son nom lindique, il sagit dune frontière composée de grands cercles darbres à fleurs de couleurs, disposés sur près de 200 km de long en pleine forêt vierge. Pour lheure, cette frontière symbolique est en cours de plantation mais avancerait rapidement aux dires de lorganisation Survival International.
Toutefois, depuis lors, les diverses agressions et intimidations contre ces irréductibles gaulois modernes nont pas molli, bien au contraire. Or, si jusqualors le peuple a su défendre ses positions, la situation a récemment pris un tour bien plus radical et tragique. En effet, des hommes armés se sont introduits sur le territoire de Sarayaku et ont tiré, faisant trois blessés graves chez les autochtones.
Face à cette démonstration de violence, plusieurs associations se sont réunies pour apporter leur soutien au peuple de Sarayaku parmi lesquelles figurent Altervoyages, Frontière de Vie-Belgique, IAI, MATM, Paroles de Nature. Initiatrices dune pétition (1) adressée au président de lEquateur, Rafael Correa, elles dénoncent linstallation illégale dune prétendue communauté, composée de quelques familles et sétant établie à proximité dun ancien puits de pétrole situé dans le territoire de Sarayaku. Pour la coalition associative, le gouvernement de Sarayaku a le devoir de dissoudre « cette communauté fauteuse de troubles et de respecter enfin le territoire de Sarayaku et son désir de vivre en paix ».
Vivant sur les berges du fleuve Bobonaza, dans la province de Pastaza, le peuple kichwa de Sarayaku gère environ 135.000 hectares de territoires ancestraux dont il a obtenu de létat équatorien les titres de propriété collective. Sa subsistance repose sur les ressources que lui prodigue la forêt tropicale, tant pour salimenter, bénéficier des plantes alimentaires, médicinales, ornementales, rituelles ou construire en bois les maisons, les pirogues et les divers outils et les objets utilitaires.
1- La pétition est accessible au lien suivant http://www.lapetition.be/en-ligne/le-peuple-kichwa-de-sarayaku-est-en-danger-7111.html
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Après ma signature de la pétition en faveur des indiens kichwa de Sarayaku, je suis choqué de recevoir la newsletter du site lapetition.be incitant à signer d’autres pétitions diverses et variées. Je ne suis pas un pétitionnaire multirécidiviste.
Merci d’être plus sélectif à l’avenir




