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La plupart des musulmans du monde entier sapprêtent à sacrifier un mouton à loccasion de la fête de lAïd-el-kébir, le 21 janvier. Cette année, à l’inverse de l’année dernière, la fête musulmane a lieu en semaine et les abattoirs étant ouverts, les infractions à la législation devraient être moins importantes.
Néanmoins, si la réglementation impose que les animaux de consommation soient mis à mort dans des abattoirs, après étourdissement, une dérogation est accordée aux abattages rituels qui sont exemptés d’étourdissement préalable. Bien que très permissive, cette dérogation est chaque année bafouée dans plusieurs départements, des préfets et des maires autorisant des sites en toute illégalité. Dès lors, pratiqué sans étourdissement préalable, dans des conditions sanitaires déplorables, l’égorgement des animaux se fait en pleine conscience.
Cette permissivité de certains Etats est d’autant plus étonnante que rien dans le droit musulman n’impose un non-étourdissement de l’animal avant son sacrifice. Ceci est dû au fait que l’étourdissement est un procédé tardif, lié à l’évolution des murs. A l’instar de la communauté musulmane de Grande-Bretagne, l’étourdissement est donc pratiqué et bien accepté dans quelques trop rares pays.
A la décharge des autorités, la situation n’est pas des plus faciles à gérer. Ainsi, hier, le secrétaire général de la préfecture des Alpes-Maritimes a reconnu être dans une situation difficile avec un seul abattoir, dont les capacités sont de 500 à 700 bêtes, alors que la demande est de plusieurs milliers.
Précédant lAïd-el-kébir, en Algérie, chaque année, des combats de béliers sont organisés une quinzaine de jours avant la fête religieuse et alimentent d’importants paris. Initialement ‘ludiques’, ces joutes sans lien avec la religion, ont vite été l’objet de paris, si bien que les jeunes béliers les plus combatifs ne sont plus systématiquement sacrifiés et peuvent espérer vivre 3 à 4 années supplémentaires. Durant cette période, ils sont l’objet de toutes les attentions de leur propriétaire qui espère, la saison suivante, un retour sur investissement appréciable.
Si les autorités ferment les yeux, cette activité est de plus en plus décriée, les combats violents se terminant souvent dans le sang et même par la mort dun des animaux
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Cruauté institutionnalisée envers les animaux.
« Les troupeaux devaient attirer notre attention, puisqu’ils forment un des principaux éléments de la richesse publique en Algérie. Le pays qui avait donné à l’Espagne la belle race des moutons-mérinos ne livrait plus au commerce que des laines courtes, pleines de jardes, de sables et d’épines. Cette laine ne pouvait être employée par les filateurs et ne servait qu’à des usages domestiques. La première amélioration a consisté à substituer les cisailles à la faucille pour la tonte. Le procédé dont se servaient les indigènes martyrisait les malheureux animaux et dépréciait la laine. Avec les cisailles, l’opération est plus régulière elle marche plus vite elle sauve la vie à un grand nombre de jeunes bêtes qui succombaient aux blessures faites par la faucille. »
(Georges Voisin, “L’Algérie pour les Algériens”, chapitre III ; Éd. Michel Lévy frères, Paris, 1861, p. 110.)




