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Les Amis de la Terre Europe et le Sustainable Europe Research Institute (SERI) viennent de publier un rapport dans lequel ils ont modélisé les besoins en terres de divers pays et continents. Concrètement, les besoins ainsi calculés font la somme, dune part, des terres quun pays consacre à sa propre consommation domestique et, dautre part, des terres que ce même Etat emprunte aux autres pays, via limportation de produits (denrées alimentaires, vêtements etc). Les terres consacrées aux produits d’exportation sont déduites de cette équation.
Lapplication de cette formule a montré que les besoin en terres de lEurope augmentent « de façon insoutenable », en raison de hauts niveaux de consommation et dune forte demande en viande et produits laitiers notamment. Selon létude, lEurope mobilise ainsi 640 millions dhectares par an pour sa seule consommation, soit 1,5 fois sa superficie. La consommation moyenne de terres de lUnion européenne représente 1,3 hectares par personne, contre 0,4 hectare par personne pour la Chine ou lInde.
Coordinateur des campagnes pour les Amis de la Terre France, Sylvain Angerand décrit la surconsommation européenne comme lun des plus puissants moteurs de laccaparement de terres des pays du sud par les pays développés. Revers de la médaille, avec 60 % des terres consommées hors frontières, lEurope simpose aujourdhui comme le continent le plus dépendant des importations de terres. Nulle surprise donc si lAllemagne, le Royaume-Uni, la France, lItalie, les Pays-Bas et lEspagne figurent dans la liste des dix pays au monde les plus dépendants de limportation de terres pour leurs économies.
En septembre 2011, la Commission européenne a reconnu la nécessité de sattaquer au problème soulevé par les importations de terres de lEurope. Timide, cette déclaration de bonnes intentions se cantonne, pour le moment, à louverture dune consultation lors des deux prochaines années, destinée à mesurer notre consommation en ressources naturelles. Pourtant, daprès les Amis de la Terre, bien que le récent rapport se base sur des données de 2004, les plus récentes disponibles, tout porte à croire que cette tendance va en saccentuant. La faute en revient notamment à la demande croissante en agrocarburants, dont le développement a notamment généré un doublement de la consommation européenne dhuile végétale. Entre 1999 et 2010, la consommation européenne d’huile végétale est ainsi passée d’environ 12 millions de tonnes par an à 22 millions.
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Ce que dit cet article, et donc ce rapport, n’est pas nouveau, mais il a le mérite d’exposer les faits avec clarté et de façon indéniable : en se nourrissant d’animaux et de produits animaux, on affame et on tue directement des êtres humains ; et en tuant des animaux pour s’en nourrir on tue directement des êtres humains.
Mais manifestement les Européens, et en premier lieu les Français, qui sont les plus gros consommateurs d’animaux en Europe et parmi les 10 plus gros consommateurs au monde, ne sont pas prêts à se remettre en question. Leur « plaisir » passe avant tout, le plaisir est au-dessus de tout, de la vie et du bien-être de TOUS les animaux, humains et non humains. Mais quel plaisir peut-on trouver à se nourrir de sang, de souffrance, de torture, de mort ; 99 % de la population a-t-elle donc le goût complètement perverti ?




