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Transports aérien et maritime ont été les deux grands absents des négociations sur la réduction des gaz à effet de serre, qui se tiennent actuellement à Paris. Depuis 1997 et Kyoto, le caractère international de leur activité rend impossible la définition d’objectifs de réduction par pays, comme cherchaient à la définir les Etats à la COP21. Or, le seul secteur de l’aviation est à lui seul responsable de près de 3 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, soit l’équivalent du 3/4 des émissions de l’Allemagne.
Transport historiquement le plus polluant par passager transporté, l’arrivée des compagnies low-cost a fait de l’aviation un moyen de voyager peu coûteux, il est vrai bien aidé par les largesses des états. Ainsi, depuis 1944, la convention de Chicago interdit la taxation du kérosène à l’international, tandis que le secteur a, jusqu’à présent, réussi à échapper à toute taxe de ses émissions de gaz à effet de serre pour ses vols internationaux (hors Intra européens). Au-delà de ces coûteuses faveurs (le manque à gagner annuel pour l’Etat français représente entre 1,2 et 1,42 milliard d’euros, selon le Réseau Action Climat), le secteur est également friand de subventions et autres avantages fiscaux (aéroports, constructeurs, TVA réduite, etc.).
A titre d’exemple, les avantages fiscaux, accordés au secteur aérien en France et ramené au nombre de passagers annuels à l’intérieur du pays, représentent en moyenne une subvention de 40 € sur chaque billet. A cela, on peut également ajouter, pour les vols internationaux, l’exemption de TVA…
Théoriquement, la définition d’objectifs de réduction des gaz à effet de serre de l’aviation devrait enfin être traitée en septembre 2016, au cours de l’assemblée générale de l’organisation internationale de l’aviation civile (OACI). Officieusement, un objectif de baisse de 50 % des émissions de CO2 d’ici à 2050, par rapport à 2005, pourrait être adopté au niveau mondial. Néanmoins, sachant que le trafic aérien double tous les 15 ans, le nombre d’appareils en circulation devrait considérablement augmenter. L’OACI estime ainsi que la consommation de carburant en 2040 pourrait être 3,5 fois supérieure à celle de 2010, avec évidemment les émissions de gaz à effet de serre correspondantes. Aussi, pour diviser par deux ses émissions, le secteur devrait se tourner largement vers les agrocarburants et des mécanismes de compensation tels la plantation d’arbres…
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le 15 décembre 2015 à 03:45
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Vous oubliez le transport maritime avec les énormes tankers qui consomment 10.000 tonnes de fuel lourd pour venir d’Asie vers la France, les machines agricoles qui consomment 101 litres de gas-oil par hectare, les camions, et tout ça, personne n’en a parlé, la COP21 nous prendrait pour des billes qu’il s’y prendrait pas mieux !
Le problème principal de l’avion, c’est que… des gens utilisent ce moyen de transport démentiel. Je n’ai jamais pris l’avion, je ne le prendrai j’espère jamais. Sauf exceptions, nous n’avons aucun besoin de prendre l’avion.
C’est bien de parler d’une partie de la pollution engendrée par l’avion, mais on oublie systématiquement de parler de la plus importante et de la plus dangereuse (à l’heure actuelle) : les chemtrails.
L’épandage de ces produits chimiques rapporte plus aux compagnies aériennes que le transport de passagers. Qui paye ? Là aussi, ce doivent être les États (donc nous, pour nous faire empoisonner).
Oh, moi depuis mon bapteme de l’air en aéroclub à l’adolescence grace à des amis, je n’ai jamais eu les moyens de voyager en avion, donc sur ce coup-là je suis innocente ^^
(à mon avis les bobos aéroportés ne manquent pas)
Et les produits bio à base d’ingrédients venus des 4 coins de la planète, les transporter ne pollue pas, peut etre ?
état ?! non, État ! La majuscule fait la différence !
Se tourner vers les agro-carburants pour que plus de personnes meurent de faim dans le monde. Il faut que les compagnies aériennes se tournent vers des moteurs propres. Quand on connait le fonctionnement des réacteurs d’avions…! Le Kérosène est injecté en continue dans les turbines sans prendre en compte la quantité d’air, on se dit qu’il y a déjà pas mal de travail à faire de ce côté, ou de passer à une technologie plus propre comme les moteurs rotatifs.




