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Tandis qu’une conférence des Nations unies pour les changements climatiques se tient depuis le début de la semaine à Buenos Aires, avec au coeur des débats la réduction des émissions de gaz à effets de serre, une étude de l’IFEN (Institut français de lenvironnement) rappelle qu’à l’image du secteur automobile, de l’agriculture et de l’industrie, le transport aérien contribue également aux émissions de gaz effet de serre.
Un aller-retour Paris/New-York, dans des conditions propices à une bonne efficacité énergétique (charter sans classe affaire fortement rempli), émet près dune tonne de CO2 par passager. Au CO2, il convient d’ajouter les oxydes dazote (NOx) qui agissent rapidement et ont un impact sur leffet de serre à la fois réchauffant, par la formation dozone troposphérique (O3), et refroidissant, par la dégradation du méthane (CH4). Pour clore ce tableau, la vapeur deau (H2O) émise en altitude contribue directement et surtout indirectement, par la formation de traînées et de cirrus, à leffet de serre. Ainsi, limpact climatique dun aller-retour Paris-New-York équivaut au quart des émissions annuelles de gaz à effet de serre dun Français.
Le comparatif voiture/avion n’est également pas favorable à ce dernier. En prenant en compte l’intégralité du bilan énergétique avion/voiture (construction, alimentation en carburant…) lavion présente un excédent démissions au passager, par kilomètre parcouru, 16% supérieur à la voiture.
Actuellement, laviation commerciale est responsable de 2,5 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) dues aux activités humaines, soit 550 millions de tonnes par an. L’avenir devrait voir ce pourcentage croître. Une reprise de la croissance du trafic, au rythme davant le 11 septembre 2001, impliquerait une hausse des impacts climatiques, d’autant que les industriels de l’aviation ont une marge de manuvre inférieure aux autres modes de transport pour améliorer l’efficacité énergétique des avions.
Toutefois, une incertitude de taille demeure, à savoir l’évolution des cours du pétrole et/ou… lintroduction dune taxe climatique, le transport aérien, à l’instar du secteur maritime, n’étant pas encore concerné par le protocole de Kyoto.
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le 11 décembre 2004 à 12:00
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