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Lundi 10 janvier, un navire reconnu coupable d’un dégazage en mer Méditerranée a été condamné à 400 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Marseille. Sur cette somme, 385 000 euros sont à la charge de l’armateur, les 15 000 euros restant, devant être acquitté par le capitaine qui a tenté de maquiller le dégazage d’hydrocarbures avec un rejet d’huile de tournesol.
Le 12 mai 2004, le navire avait été surpris en train de dégazer dans la zone de protection écologique, mise en place par la France en janvier 2004. L’avion des douanes qui avait constaté le dégazage, a été alerté par une nappe de pollution de 8 Km de long sur 100 mètres dans sa partie la plus large. Bien que le capitaine affirmait avoir déversé de l’huile de tournesol, les experts avaient clairement identifié des hydrocarbures.
La fédération France Nature Environnement (FNE) sest réjoui que ‘…larmateur soit très lourdement sanctionné dans la mesure où elle ne souhaite pas que les commandants de bord, derniers maillons et exécutants de la chaîne du transport maritime, soient systématiquement les lampistes dun système « pousse-au-crime » dans lequel les acteurs économiques et institutionnels dominants sont les premiers responsables : chargeurs, armateurs, Etats du pavillon
’
Alors que cette affaire est la seconde à Marseille dans laquelle un capitaine tente de maquiller un dégazage d’hydrocarbures avec un rejet d’huile de tournesol, la fédération demande que l’interdiction de tout rejet par des navires, en Méditerranée, afin que chacun, marine commerciale, marine militaire et navigation de plaisance cesse de considérer la Méditerranée comme une poubelle.
Selon les études officielles, le tonnage de résidus de pétrole ‘discrètement’ déversés chaque année, en Méditerranée, correspond à une fourchette de 0,7 à 1,5 million de tonnes, soit, dans la fourchette haute, l’équivalent de 20 pétroliers Prestige par an ou un Erika par semaine.
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