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Convertit en sac poubelle par 80 % des consommateurs, une partie des 15 milliards de sacs de caisse annuels, qui sont distribués en France, finit dans la nature. Les différentes actions mises en place par la grande distribution ayant montré leur limite, en partie due à un investissement très aléatoire selon les enseignes, la mise au point récente d’un nouveau matériau pour la fabrication de sac plastique pourrait apporter une solution à leur dispersion dans la nature.
La recherche d’un nouveau matériau a été initiée en 2002 dans le cadre d’un programme financé à 50 % par l’Etat. S’appuyant sur douze entreprises du pôle industriel de Sainte Sigolène en Haute-Loire, l’étude a permis de développer un sac de caisse biodégradable, baptisé ‘Néosac’.
Associant du polyéthylène (PE) à un mélange d’additifs qui permettent de le transformer en matière dégradable, puis bio assimilable, Néosac est biodégradable en plein air, sur une période d’environ 3 mois (à l’abri de la lumière naturelle, sa décomposition peut prendre 3 ans). Le sac se fragmente sous leffet de la lumière, de loxygène et de la chaleur, avant son absorption par les micro-organismes. Selon le centre national d’évaluation et de photo-protection (CNEP), de Clermont-Ferrand, le processus de dégradation ne produirait que de leau, du CO2 et de la biomasse, sans substance nocive.
Reconnaissable par son logo, le sac biodégradable complète les mesures déjà mises en uvre autour du sac payant par la grande distribution, lesquelles ont permis de réduire de 15 % le nombre de sacs distribués. Economiquement, comme pour les sacs en amidon de maïs, le prix de revient de Néosac est de 25 à 30 % supérieur à un sac plastique classique, compromettant son expansion. Néanmoins 1,3 million d’exemplaires vont être d’ores et déjà distribués par les petites et grandes surfaces du sud de l’Aveyron, tandis que le ministre de l’écologie vient de déclarer que si le résultat des différentes initiatives en cours était insuffisant, il n’excluait pas ‘
la mise en uvre dactions plus contraignantes et moins consensuelles.’
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