
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Mis sur le devant de la scène lors de la campagne des élections présidentielles de 2007 par le Pacte écologique de Nicolas Hulot et des associations écologistes, le principe de la taxe carbone est en bonne voie pour rejoindre les innombrables outils de la fiscalité française.
Sur ce sujet, le flou avait été de mise lors du Grenelle de lenvironnement, et le gouvernement a réellement mis en route le processus fin 2008.
Aujourdhui, cette taxe carbone, apparaît plus particulièrement sous lappellation de Contribution Climat-Energie (CCE) ; le terme « contribution » étant, sans aucun doute, moins négatif que le mot « taxe ». Les six mois détude, commandés par le Gouvernement, ont abouti, début juillet, à la publication dun livre blanc définissant les grandes lignes de la CCE et exposant une série dinterrogations à lever avant sa mise en place.
Sur le fond, la CCE vise exclusivement à taxer les émissions de CO2, soit uniquement à travers les consommations directes des énergies fossiles (gaz, pétrole et charbon), soit aussi à travers les émissions engendrées par la fabrication des produits et leur transport. Si la taxation de lénergie consommée est très simple à mettre en place, la taxation des volumes de CO2 émis lors des processus de production et de transport des produits est bien plus complexe. Elle nécessite en effet danalyser, pour chaque produit, son cycle complet de fabrication et de mise sur le marché. Ainsi un même type de produit devrait avoir plusieurs taux de taxe, selon par qui et comment il est fabriqué, ainsi que selon son lieu de fabrication. Cela pourrait aussi aboutir à des situations paradoxales, où des produits tels batteries pour véhicules hybrides et électriques, panneaux solaires photovoltaïques seraient, dun côté, lourdement taxés pour les importantes émissions de CO2 liées à leur fabrication et, dun autre côté, bénéficieraient de subventions pour les faibles émissions liées à leur utilisation.
A la question, qui des entreprises ou des particuliers doivent être assujettis à la contribution ? La réponse est assez claire : les deux (seules les entreprises déjà soumises au système européen de quotas de CO2 ne devraient pas être concernées).
Sur le plan de lutilisation des fonds récoltés par la CCE, le gouvernement a toujours indiqué que cela ne devait pas être un nouvel impôt et que la totalité des montants collectés devait être redistribuée aux Français. Si cette notion de redistribution fait consensus, les modalités restent à définir : envoi dun chèque à lensemble des foyers fiscaux, baisse de charges pour les entreprises
Ce qui semble certain, cest que léquité sera très difficile à réaliser, et faire la différence entre la consommation fossile de loisir et celle de nécessité semble illusoire.
Concernant les montants de la taxe, ils devraient être relativement faibles lors de la mise en place, puis être relevés chaque année. Une base de 35 euros la tonne de CO2 conduirait à une contribution de 8 à 9 centimes sur le litre de carburant à la pompe. Quant à la date de démarrage de cette contribution, on soriente vers 2010 ou 2011.
Après ces travaux et ce livre blanc, le gouvernement et le Président de la République devraient donner leurs arbitrages dans les prochaines semaines, avant la transmission des textes de loi aux parlementaires.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 13 juillet 2009 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon
Le problème d’une taxe sur l’énergie consommée, c’est que l’on va encore taxer ceux que la spéculation immobilière dans les grandes villes a chassés dans une périphérie toujours plus lointaine et surtout très mal desservie autrement que par la route. Il va falloir faire de très très gros efforts sur les transports en commun.
Il s’agit encore de ramasser du pognon tout en faisant croire qu’on lute contre la pollution. Quand on a les moyens de payer on à donc le droit de polluer ?! C’est du cynisme pur.
Mais vous ne voyez pas qu’on se fout de nous ?!
Facile de créer encore et encore de nouvelles taxes !!! C’est toujours en direction des mêmes !!! Et pendant ce temps on dilapide l’argent public en manifestations grandioses, tel le 14 Juillet, combien a-t-il coûté en euros et en carburant, avec ces défilés d’engins terrestres et aériens ( plus les répétitions!!! ) Combien de voyages officiels ou pas de notre Président et du gouvernement !!! et la pollution dans tout cela ??? c’est à la France d’en-bas d’en faire les frais ????




