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Reconnus par la loi de 1996 sur lair et lutilisation rationnelle de lénergie, les effets sanitaires de la pollution atmosphérique font, depuis lors, lobjet dune surveillance obligatoire. En ce sens, lInstitut de Veille Sanitaire initia en 1997 un Programme de surveillance air et santé (Psas) dans neuf villes françaises (1) avec pour objectif didentifier et dévaluer les risques sanitaires liés à lexposition à la pollution atmosphérique urbaine.
Menée en ce sens, une étude parue en 2002 révéla lexistence dune association entre les taux de mortalité et certains indicateurs de pollution mesurés en France à la fin des années 1990. Furent pris en compte le dioxyde dazote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2), lozone (O3) ainsi que les fumées noires.
Mais, face à lévolution constante de la composition chimique de la pollution atmosphérique, cette étude fut reconduite à des fins de réactualisation. Communiquée début février, la nouvelle enquête se détache des précédentes par la prise en compte dindicateurs supplémentaires de pollution atmosphérique, incluant notamment les nouveaux indicateurs de pollution particulaire (PM10), relevés entre 2000 et 2004. Les résultats obtenus sont la synthèse de deux rapports, publiés successivement en 2007 et 2008, traitant des liens à court terme entre, dun côté, les niveaux de NO2, de O3 et de PM10 et, de lautre, la mortalité et les admissions hospitalières enregistrées pour causes cardiovasculaires et respiratoires.
Edifiantes, les conclusions attestent dune « association significative » entre les risques de mortalité toutes causes non accidentelles au sein de la population générale et lensemble des indicateurs de pollution étudiés. Ainsi, pour une augmentation de 10 μg/m3 de chacun des indicateurs, laugmentation des risques serait respectivement de 1,4 % concernant les PM10, de 1,3 % pour le NO2 et 0,9 % pour le O3.
En matière de mortalité cardiovasculaire et cardiaque, « laugmentation du risque de décès associée à une augmentation des PM10 et du NO2 est jusquà deux fois plus élevée que pour la mortalité toutes causes », notamment chez les personnes de 65 ans et plus.
Rejoignant ces données, on a également établi un lien significatif entre les variations du nombre journalier dhospitalisations pour causes cardiovasculaires et les niveaux de PM10 et de NO2. Cela se vérifie plus spécifiquement sur la frange de la population âgée de 65 ans et plus.
Cas à part, bien quaucune interaction nait été mise en évidence entre les hospitalisations dues à des troubles cardiovasculaires et les niveaux dozone, ceux-ci semblent, en revanche, influer significativement sur le risque dadmission hospitalière due à des causes respiratoires chez les personnes de 65 ans et plus.
Inhérente à toute étude de ce genre, la multiplicité des facteurs entrant en jeu impose de relativiser ces liens de cause à effet. De fait, des variables telles que la température peuvent, dans certains cas, interagir dans les effets sanitaires observés, notamment lorsquil sagit de limpact exercé par lozone. Mais, si lampleur du phénomène prête à débat, la réalité de la nocivité dun air pollué sur la santé humaine, elle, ne fait plus de doute.
1- Bordeaux, Rouen, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Strasbourg, Toulouse.
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Les pouvoirs publics continuent a encourager l’achat de véhicules Diesel, BRAVO.Enfin, il serai temps de dire la vérité sur le scandale du diesel. Honte à ceux qui encouragent les pauvres Français ignorants et obsédés par le prix du carburant, pensant faire de grosses économies alors que c’est précisément l’inverse qui se produit,frais d’entretien plus élevés,plus cher à l’achat, moins fiable désormais (usine à gaz).Le pompon,la prime à la pollution toujours encouragé par notre gouvernement,qui n’en loupe pas une,le gaz-oïl qui revient plus cher à fabriquer que l’essence et pourtant vendu au rabais,on subventionne les déficits(ce n’est pas nouveau) Roulez moins vite: Pics de pollution à l’ozone, à cause du soleil? Dites donc la vérité, vous les médias aux ordres,non à cause de cette SALETÉ de DIESEL!!!! Je suis révolté depuis fort longtemps par tous ces diesels de Me….Que fait la police?
Monsieur Dieselstop se trompe de combat. Le diesel est-il pire que l’essence ? Il produit moins de co² mais plus de particules ; il est nettement moins cher et permet de faire plus de km avec le même plein ; alors,adoptez vous aussi le filtre à particules (bien qu’il ne soit pas parfait). C’est plus cher à produire ? Pourtant, c’est moins raffiné, non ? Moi, je trouve que c’est bien supérieur à l’essence quoique que vous en pensiez, monsieur Dieselstop : beaucoup moins cher au km, consomme bien moins, pas du tout d’entretien,je réfute tous vos arguments.
Par contre, là où je vous suis : remplacer ces carburants par de l’électrique, rouler moins vite, rouler moins, couper le moteur à l’arrêt, ne pas accélérer. Redécouvrez la conduire en roue libre : c’est fou le nombre de km qu’on peut faire ainsi.
Je dirais, surtout pour dieselstop, que tous les jugements à l’emporte-pièce sont risqués… et à tous les deux, que le problème majeur n’est pas « diesel ou essence », mais réduire l’utilisation de tout carburant. C’est vrai, si nos concitoyens roulaient à l’économie, en se servant de leur cerveau pour se remettre en question, on économiserait, combien? 10%? 20%? Ce sera bien insuffisant à terme, non?… Il faudra aller beaucoup plus loin…
Ce que je dénonce, c’est l’encouragement à faire rouler au diesel en faisant croire qu’il est moins polluant et en le subventionnant de surcroit par les pouvoirs publics, et il semble bien qu’ils y parviennent très bien…Je suis pénalisé parce que je refuse de céder à la facilité et cela m’agace particulièrement.Les asthmatiques et autres insuffisants respiratoires vous remercient. Je maintien que le diesel est pire que l’essence ne vous en déplaise! C’est tout, vous pouvez FUMER.




