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Les sondages sont parfois trompeurs Selon le sondage IFOP/Batribox (1), réalisé début février, 87 % des sondés rapporteraient leurs piles et batteries usagées dans les points de collecte alors que, daprès les chiffres officiels, ces points ne récupèrent que 33,4 % de ce qui est mis en circulation.
La différence de perception tient vraisemblablement au fait que nous sommes peu conscients de lomniprésence des piles et des batteries dans les nombreux appareils qui nous environnent (2). Ainsi, plus de 7 sondés sur 10 répondent instinctivement avoir moins de 15 piles ou batteries chez eux, or un questionnaire mis en place sur le site de Batribox montre que le résultat est plus vraisemblablement proche de 50 unités, pour un poids de 2 à 3 kg par foyer. En conséquence, pour l’organisme il y aurait plus d’un milliard de piles et batteries dans les foyers, représentant un poids d’environ 50 000 tonnes Un chiffrage qui paraît relativement cohérent face au milliard de piles et aux 81,2 millions de batteries-accumulateurs portables vendus en France chaque année.
Face à ces chiffres, et sachant que les accumulateurs et les piles déposés en décharge libèrent dans l’environnement de nombreuses substances toxiques (plomb, cadmium, lithium, mercure
), un effort dinformation reste à faire. Un affichage, de la présence d’une pile ou d’un accumulateur, sur les appareils pourrait être un bon moyen de sensibiliser les utilisateurs, tandis qu’une meilleure visibilité des points de collecte ne serait pas inutile (voir les coordonnées des sites disponibles par code postal). Enfin, rappelons que lors de lachat dun équipement électrique, le vendeur ne peut plus refuser de reprendre le matériel remplacé pour le recycler.
1- Programme de collecte, de recyclage et de sensibilisation mis en place par léco-organisme SCRELEC.
2- Voici une liste non exhaustive déquipements comprenant des piles et/ou batteries :
alarme, appareil photo avec flash, appareil photo numérique, aspirateur mural, baby phone, baladeur MP3 et/ou CD, balance électronique, brosse à dent électrique, calculatrice, caméra, chaîne Hifi, clavier dordinateur sans fil, console de jeux, couteau électrique, épilateur, horloge, certains jeux et jouets, lampadaire, lampe torche, manette de jeux vidéo sans fil, microphone, montre, ordinateur portable ou non, organiseur personnel, perceuse sans fil, pèse-personne, radio, rasoir électrique, réveil, souris sans fil, taille haie sans fil, télécommande de garage, télécommande ouverture voiture, télécommande Hifi, télécommande TV, téléphone portable téléphone sans fil, tournevis électrique, etc.
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La SCRELEC, avec son programme Batribox, est une Société Anonyme. Ses principaux actionnaires sont Sony, Philips, Saft, Uniross, Thomson mais aussi la FICIME (Fédération des Entreprises Internationales de la Mécanique et de l’Electronique) et la FIEEC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication), autant de gens qui ont intérêt à faire décroître la consommation, notamment de piles.
Outre l’aspect greenwashing – « écologie de marché », le site vers lequel renvoie le lien n’indique pas « tous » les points de collecte de piles comme on pourrait l’imaginer (1 seul pour toute la ville de Montpellier contre 18 pour Béziers…?!?), mais vous incite seulement à aller déposer vos piles dans une liste de magasins partenaires de CE programme…
Mieux que rien diront certains. Pourtant on pourrait rêver de pouvoir connaître le point de collecte le plus proche de chez soi, sans pour autant être pris pour une cible marketing.
Pour info SCRELEC n’est pas la seule entreprise de ce type, son principal concurrent sur le marché de la pile usagée est COREPILE. A Montpellier celle-ci indique 38 partenaires ! Tiens donc… (tapez votre code postal sur http://www.corepile.net/liste_pci.php)
En revanche, contrairement à SCRELEC, elle indique également l’adresse de la déchetterie.
Simon
Pour précision, les sociétés SCRELEC et COREPILE font parties des structures qui ont vu le jour suite à l’obligation qui a été faites aux producteurs de prendre en charge lorganisation et le financement de l’élimination de leurs produits. Au regard des volumes importants, ces industriels ont choisi de se regrouper comme pour mettre en place des filières spécifiques de collecte et recyclage, lesquelles sont validées par l’Etat.
Ceci dit, concernant le fait qu’il s’agit d’une pub déguisée, sachez que dès lors que l’on mentionne un sondage (ce qui est dans cet article le sujet principal), nous avons obligation, comme théoriquement tous les médias, de citer le(s) commanditaire(s) et organisme sondeur, ceux-ci étant dans ce cas précis Batribox et l’IFOP.
Pour le lien, il est vrai qu’il aurait été judicieux de placer également celui de COREPILE, bien que l’information aurait aussi été tronquée puisqu’il y a une multitude de commerce où on peut les ramener… Bref pas évident d’être exhaustif.
Alex
SCRELEC est une société anonyme mais à but non lucratif, c’est toute l’ambigüité des éco-organismes. Il s’agit peut-être plus d’une campagne de sensibilisation plutôt que d’une pub déguisée.




