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Suite à la rupture de loléoduc Transalaska, 1 270 km de long, entre 760 000 et un million de litres de pétrole se sont déversés sur un lac gelé et la toundra de la région de Prudhoe Bay, au Nord de lAlaska. Si la température basse (- 30°) a limité la superficie touchée à 0,77 hectare, elle a rendu difficile les conditions dinterventions pour le colmatage de la fuite, 9 jours après sa découverte.
En effet, détectée le 2 mars par un employé de la compagnie pétrolière BP, la fuite, causée par la corrosion, na pu être colmatée que le 11 mars. Le mauvais temps ne simplifie pas non plus la récupération, laquelle est menée avec un camion aspirateur pour récolter le pétrole, toutefois la compagnie pétrolière espère en récupérer au moins 90 % (près de 300 000 litres auraient déjà été récupérés).
Dun point de vue environnemental Ed Meggert, du département de lEnvironnement de lAlaska, espère que la toundra sen remettra tout en reconnaissant que le nettoyage ne pourra pas être parfait.
Si on est loin de la catastrophe de lExxon Valdez, en 1989, cette catastrophe aurait pu être évitée. Ainsi, les responsables de BP Exploration Alaska ont reconnu être conscients dun problème de corrosion, sans néanmoins sattendre à une évolution aussi rapide
Cette nouvelle catastrophe apporte un peu de soutien aux sénateurs américains, qui, le 21 décembre 2005, ont bloqué de justesse le projet dexploitation pétrolière de la réserve nationale de lArctique, pourtant appuyé très fortement par ladministration Bush.
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