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En France, voitures, deux roues, camionnettes, bus et poids lourds émettent 24 % du CO2 rejetés dans latmosphère, soit environ 125 millions de tonnes par an. Avec une moyenne de 35 litres aux 100 kilomètres par poids lourd, le secteur du transport routier est à lorigine dun peu plus du quart de ce total (environ 35 millions de tonnes), soit 6,7 % de lensemble du CO2 français loin derrière les voitures (14 %).

Alors que la lutte contre les gaz à effet de serre est officiellement de tous les discours, dans le cadre de la préparation du Grenelle de lenvironnement, les transporteurs routiers, par le biais de leur fédération (la FNTR), viennent de rendre public 8 propositions qui doivent réduire denviron 1/3 les émissions de CO2 imputables à leur activité, à volume transporté identique.
Concrètement, une partie de ces propositions vise à réduire directement la consommation de carburant en révisant leurs conditions de circulation sur les autoroutes : abaissement de la vitesse maxi de 90 à 80 km/h, interdiction de tous dépassements, passage aux barrières de péage sans arrêt. De même, les professionnels plaident pour un alignement de lactuelle limite de 40 tonnes maxi sur la norme européenne de 44 tonnes de poids total roulant autorisé, ce qui permettrait dabaisser un peu la consommation de carburant par tonne transportée. Plus étonnant, la FNTR se déclare en faveur dun développement du transport combiné, lequel voit lessentiel du trajet seffectuer par rail et le pré et post-acheminement par route.
Outre ces mesures, les professionnels de la route demandent également la généralisation de lutilisation de biocarburants dans le circuit de distribution qui leur est dédié et linstauration de primes à lachat de véhicules écologiquement performants. Enfin, alors que depuis de nombreuses années, des stages de formation à la conduite économique sont proposés aux conducteurs routiers, la mise en place dune incitation économique est demandée pour aider à leur généralisation.
Si ces propositions vont probablement être débattues et analysées lors du Grenelle de lenvironnement, elles sont déjà contestées sur la forme par la seconde grande organisation du secteur, Transport et logistique de France (TLF), laquelle considère quelles nont fait lobjet daucune étude ou concertation de la profession.
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le 04 septembre 2007 à 12:00
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Pour labourer, il ne faut pas mettre la charrue devant les boeufs !
Nul ne peut ignorer que par le jeu des subventions et spéculations les 2/3 des transports sont inutiles
le malaise français vient du monopole de la SNCF, premier transporteur routier Français avec l’argent du contribuable mais incapable de fournir des voies et des locomotives électriques rapides pour assurer un transport EN EUROPE non de camion mais de containers. Au départ, un tracteur porte sur un wagon le container, un autre tracteur le livre à domicile dès la gare la plus proche.
Nous sommes une plaque tournant, incapable de faire payer à ceux qui usent les routes (un 42 t = 220000 voitures) et de faire payer la spéculation sur les produits transportés qui imposent des emballages et sur emballages. Sommes-nous moins intelligents que les autrichiens ou les Suisses ?
Autre suggestions : les fonctionnaires et les retraités sont favorisés dans les dom tom, pourquoi, dans le cadre d’une solidarité, les énergies couteraient pas beaucoup moins chers dans les zones froides et plus chères dans les zones chaudes et peuplées et surtout avec une fortes taxes sur les clims qui imposent bruits et pollutions au lieu de construction adéquate (volets, expositions etc. enfin ce qui coute peu mais qui est très efficace)




