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L’impact du spam (1), d’un point de vue financier et sur la fluidité du réseau Internet, est connu. A l’inverse, s’il paraissait logique que ces envois massifs de mails avaient un impact environnemental au travers de la consommation d’énergie requise, on n’en savait pas plus jusqu’à présent. Or, selon une étude publiée par le numéro un de la sécurité informatique, McAfee Inc., et réalisée par ICF International, une entreprise dédiée à l’analyse des problèmes liés au changement climatique, les 62 milliards de spams expédiés en 2008 ont consommé 33 milliards de kilowatt-heures (Kwh). Une telle quantité d’énergie représente la consommation annuelle de 2,4 millions de foyers américains, avec des émissions de gaz à effet de serre équivalentes à celles produites par 3,1 millions de voitures consommant 7,57 milliards de litres d’essence.
En effet, si un seul spam génère en moyenne l’équivalent de 0,3 gramme de CO2 (2), dans la mesure où ces courriers non-sollicités représentent près de 80 % de tout le courrier électronique planétaire, l’addition totale est très lourde. Ainsi, lorsqu’en novembre 2008, McColo Inc., un fournisseur d’hébergement web connu pour sa contribution importante au trafic de spam, a été mis hors circuit, du jour au lendemain, le volume de spam mondial a diminué de 70 % Si le point le plus visible, de cette action, a été la diminution instantanée du courrier indésirable pour les internautes, l’économie d’énergie réalisée (avant que les spammeurs ne trouvent de nouveaux canaux pour leurs envois) a correspondu au retrait ponctuel de 2,2 millions de voitures de la circulation.

Néanmoins, si évidemment la meilleure solution est de s’attaquer à la source du problème, comme avec l’arrêt de McColo Inc., un filtrage généralisé du spam permettrait, outre le confort d’utilisation apporté aux utilisateurs, de réduire l’énergie consommée par ces courriers d’environ 75 % (soit l’équivalent du retrait de 2,3 millions de voitures au niveau pollution atmosphérique).
Pascal Farcy
Source © ICF International
1- Message électronique, email, non sollicité par les destinataires et expédié en très grande quantité essentiellement à des fins publicitaires.
2- ICF évalue un mail normal à près de 4 grammes de CO2
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Source © ICF International
2- ICF évalue un mail normal à près de 4 grammes de CO2
Où a-t-on vu que les inventions de l’homme soient résonnablement peu consommatrices d’énergie??Si on croit que de s’envoyer un mail ou un coup de fil ne coute rien à la planète c’est qu’on est stupide ou faux cul!Les énormes usines qui gèrent le web consomment et polluent à gogo !!Et ne parlons pas de la destruction de l’environnement pour chercher les matériaux qui servirons à construire nos magnifiques jouets que sont le téléphones portables et les PC .Ne jouont plus à l’autruche , soyont responsables .Depuis 100000 ans les hommes se passent des nouvelles technologies alors qu’aujourd’hui on croit mourrir si on ne les a pas …..
J’ai un doute sur ces chiffres. Si ça rejoint le sérieux de la consommation d’une recherche sur google qui permettrait de se faire un thé…
Le spam pollue beaucoup en dehors de toute notion écologistes. Et j’ose espérer que personne n’est débile au point d’acheter l’Ajax-javellisant en pillule de Canadian Pharmacy qui comme chacun sait est dans les pays de l’est, alimentant ainsi ce genre de traffic maffieux.
ICF est un cabinet d’analyse US, dont le sérieux n’a jamais été mis en cause jusqu’à présent. La liste de ces clients, beaucoup de grosses boîtes, parfois concurrentes, laisse la même impression. En plus on est loin de la tasse de thé d’une recherche sur Google, avec les 0,3 gr de co2 par pourriel. Avec le volume ca parait très réaliste hélas.




