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Alors que le ministère de la Défense a annoncé jeudi que le porte-avion Clémenceau entamerait son dernier voyage dans les prochains jours, ce lundi, le remorquage n’a pas débuté, et 2 associations viennent de déposer un référé suspension contre les décisions dautorisation dexportation. Ainsi, 2 ans après un premier faux départ pour désamiantage vers l’Espagne, le remorquage du porte-avions vers l’Inde apparaît à son tour incertain.
Normalement, au regard du code français de lenvironnement, du règlement européen et de la convention de Bâle, les déchets d’amiante sont interdits d’exportation. Or, si selon le ministère de la défense, ’115 tonnes d’amiante friable ou accessible’ ont été retirées du Clémenceau, il en resterait encore un minimum de 105 tonnes (initialement 90% des 220 tonnes devaient être extraites). Officiellement, le désamiantage n’a pas pu être total afin de ne pas nuire à la structure et à la flottaison du navire, pour permettre son acheminement en Inde, où les 24 000 tonnes d’acier du navire seront récupérées. Cette thèse est toutefois contestée par les associations, lesquelles se pourvoient en justice depuis près de 1 an.
Ainsi aujourd’hui, en dernier recours, les associations Ban Asbestos – France (interdire lamiante) et Greenpeace ont déposé un référé suspension devant le tribunal administratif de Paris contre les décisions dautorisation dexportation du Clémenceau.
Il est vrai que le récent rapport de la FIDH et de Greenpeace, sur le démantèlement des navires en fin de vie dans les chantiers de lInde et du Bengladesh, témoigne de conditions de travail anormales et que le chantier qui doit accueillir le Clémenceau se trouve sur la plage dAlang en Inde, un pays qui ne dispose daucune réglementation en matière damiante.
Au-delà de ce navire, ce combat se veut également symbolique, au cours des 20 prochaines années, ce sont 50 000 navires des marines marchande et militaire qui devront être démantelés et pour P. Husting, de Greenpeace France, ‘Les questions sont bien trop nombreuses, les enjeux bien trop importants et ce navire trop symbolique pour ne pas exiger son démantèlement exemplaire’.
Illlustration © Greenpeace
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le 26 décembre 2005 à 12:00
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