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Moisissures, humidité et émanations de produits chimiques, de nombreuses particules polluées sont présentes dans nos intérieurs, issues des matériaux de constructions, des meubles et des produits d’entretien. Alors même que nous passons entre 80 % et 90 % de notre temps en milieu confiné, (bureau, voiture, maison), vivre dans un intérieur dépollué est un enjeu capital de l’éco-habitat et un enjeu sanitaire important.
Les sources de pollution : état des lieux
Détergents, désodorisants, peintures, papiers peints, mobilier en bois aggloméré, bougies, la liste des sources de pollution présentes dans nos maisons est longue. Premier responsable pointé du doigt : les COV (composés organiques volatiles). Ses molécules chimiques, de la famille des pétroles seraient particulièrement mauvaises pour la santé. Elles se présentent sous toutes les formes, vapeurs ou gaz parmi lesquels le méthane, le benzène, les dioxines, reconnaissables à leur odeur de neuf.
Les autres facteurs à risque ? L’humidité et les moisissures, responsables d’affections respiratoires et allergiques, sont présentes dans 37 % des logements. L’étude réalisée par l’observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) a également révélé que 10 % des logements sont multipollués, ce qui correspond à 8 substances en concentrations élevées dans l’air. Le formaldéhyde serait présent dans 100 % des logements.
Et, le danger sanitaire est bien réel. Si l’on en croit les chiffres avancés par l’OQAI, 25 à 30 % des personnes sont touchées par les maladies allergiques dans les pays industrialisés, une centaine de décès est attribuée annuellement au monoxyde de carbone en France.
Les solutions pour un air sain
Ventiler et ouvrir ses fenêtres, des gestes anodins ? En tout cas, des gestes indispensables pour limiter la pollution de l’air intérieur. Premier rituel à adopter : Aérer chaque jour les différentes pièces de la maison pendant 10 minutes, et plus encore après l’utilisation de produits de nettoyage. Une réglementation a, par ailleurs, été mise en place pour aider le consommateur dans le choix de ses produits. Depuis le 1er janvier 2012, les nouveaux produits de construction et de décoration introduits sur le marché doivent porter une étiquette indiquant leur niveau d’émission en polluants volatils. A compter du 1er septembre 2013, tous les produits seront concernés.
Autre espace de vigilance : le bon fonctionnement de la ventilation et notamment de la ventilation double flux, de plus en plus systématique dans les projets d’éco-habitat. En effet, la tendance actuelle de l’habitat priorise la réduction de la consommation énergétique avec des enveloppes soumises à de fortes exigences d’étanchéité à l’air et le renforcement de l’isolation, se dessinant en filigrane un risque de « bunkerisation » qui empêche l’air de circuler.
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le 29 mai 2012 à 04:01
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