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Les ministres irakiens de l’environnement et des ressources en eau viennent de dresser un tableau sans complaisance, et plutôt sombre, de leur pays écologiquement ravagé pour reprendre leurs termes exacts. Il semblerait en effet que Saddam Hussein nait pas fait grand cas de lenvironnement durant sa dictature.
L’eau est le problème le plus urgent en Irak, le régime de Hussein n’ayant visiblement pas fait une priorité de ce domaine. Ainsi, le pays compte environ 600 usines de traitement d’eau mais la plus récente date déjà de 1982. Si les stations d’épuration sont à peu près en état, elles sont souvent arrêtées par des pannes ou des coupures d’électricité. Au final, la qualité de l’eau laisse à désirer, d’autant que les eaux polluées et les déchets solides sont rejetés presque intégralement, sans épuration préalable, dans les eaux du Tigre et de lEuphrate, les deux fleuves du pays. Cette situation n’est pas sans causer des problèmes de santé publique, notamment chez les plus jeunes.
Par ailleurs, selon les autorités, seulement 67 % de la population est alimentée en eau, le tiers restant étant approvisionné par des citernes, acheminées dans les bourgs et villages. En outre, si la quantité d’eau disponible pour les populations est suffisante, elle ne répond pas aux besoins des autres usages, notamment agricoles. Ceci est dû à la position géographique de lIrak, puisquen aval du Tigre et de l’Euphrate se trouvent la Turquie, la Syrie et lIran, qui captent une grande partie des eaux. Ainsi, en bout de chaîne, l’Irak ne reçoit que 10 milliards de mètres cubes selon Latif Rachid, le ministre des ressources en eau. Si des pourparlers avec la Turquie et la Syrie, sur la question du partage de l’eau, sont actuellement à lordre du jour, aucun accord n’est pour le moment en vue.
Quant à la qualité de l’air, elle est également très mauvaise : les usines ne disposent en effet pas de filtres, les voitures d’occasion roulent sans pot catalytique et l’essence importée ne subit aucun contrôle de qualité.
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