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Dans le cadre de la Commission Horizon 2020, la Commission européenne et la Banque européenne dinvestissement (BEI) ont présenté cette semaine les résultats dune étude permettant la mise en place dun large programme dinvestissement visant à réduire ou à éliminer la masse de déchets qui se déverse quotidiennement dans la mer Méditerranée.
Les zones méridionale et orientale de la Méditerranée sont de plus en plus victimes dune urbanisation galopante qui na pas pris la peine de mettre en place des systèmes de traitement de déchets. Vingt-deux pays bordent les eaux de la Méditerranée, ils regroupent plus de 400 millions dhabitants dont 143 millions vivent dans les zones côtières. A ces populations, viennent sajouter chaque année environ 175 millions de visiteurs. Daprès le rapport de la Commission, plus de la moitié des agglomérations méditerranéennes de plus de 100 000 habitants ne disposent pas de stations dépurations et 60 % de ces zones urbaines déversent directement leurs eaux usées dans la mer. Le problème est identique au niveau des décharges, sur lensemble des pays de la Méditerranée méridionale et orientale plus de 80 % dentre elles ne sont pas contrôlées et entraînent des eaux de ruissellement particulièrement polluées et nocives pour le milieu marin.

Prise de vue nocturne de la Méditerranée, permettant de visualiser, avec lintensité lumineuse, les densités de population et les consommations énergétiques.
En coopération avec le plan daction pour la Méditerranée du programme des Nations Unies pour lenvironnement, la BEI a mené un travail permettant didentifier les investissements prioritaires. Quarante-quatre projets pour un montant global de 2,1 milliards deuros ont été recensés, et la banque va maintenant dresser une liste définitive des sites susceptibles dêtre financés, les principaux critères pris en compte étant : « limportance du projet pour le pays ou la région concernés, sa contribution à la réduction de la pollution, son caractère durable, la capacité de remboursement des prêts par les promoteurs et les montants requis des donateurs ».
Par cette action, lUnion européenne souhaite inverser la tendance de nombreuses années déficientes dans le domaine de la protection de lenvironnement de la Méditerranée.
Image satellite DMSP
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le 12 avril 2008 à 12:00
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Malheureusement les têtes pensentent vont imaginer des traitements qui consomment énormément d’eau ! Alors que des solutions écologiques existent?ainsi pour améliorer quelque chose ,nos savants englués dans leur scientisme trouvent des solutions pires que le mal qu’ils combattent.
Cependant, cette action n’est elle pas simplement dans la mouvance du « marketing vert » pratiqué à outrance et en défaveur d’une politique constructive intégrant le développement durable ? Tout le monde sait que chacun de nous pollue. Prenons le cas de Malte dont l’histoire et la taille de l’île laisserait supposer une attitude exemplaire. Cette île dont une des réputations touristiques se fait sur la pêche, importe une grosse partie de son poisson… La décharge publique à la mer et la centrale électrique au fioul dont les touristes peuvent voir les fuites, en sont très certainement des causes aggravantes.
Ces observations datent de 2001… et cela n’étonnaient personnes.




