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Après les millions de barils de pétrole qui se sont déversés dans l’océan, suite au naufrage de la plateforme pétrolière de BP, et le ‘Tout est quasiment redevenu normal’ du président américain Barack Obama, les autorités sanitaires des Etats les plus concernés (Floride, Alabama, Mississipi, Louisiane et Texas) ont décidé de contrôler l’éventuelle contamination des produits de la mer proposés aux consommateurs.
Pour cela, l’agence américaine en charge des aliments et des médicaments (la Food and Drug Administration – FDA) a acquis plusieurs nez électroniques afin d’analyser rapidement, mais d’une manière scientifique et non subjective, une éventuelle contamination par les hydrocarbures des poissons, huîtres, crabes et autres écrevisses.
Première société à introduire des nez électroniques sur le marché, le français Alpha M.O.S vient ainsi d’annoncer la vente de plusieurs nez électroniques à la FDA pour un montant de 500 000 $. Au regard de la somme, on pourrait imaginer un nombre d’équipements important, or, joint par téléphone, Alpha M.O.S avance seulement 4 nez électroniques pour cette somme. Il est vrai que ces appareils qui équipent désormais la Georgie et la Floride sont des produits de haute technologie. Equipant des laboratoires mobiles, ces nez électroniques sont capables danalyser plusieurs centaines déchantillons par jour en détectant, à de très faibles concentrations, une contamination, sa nature (pétrole ou bactérie, par exemple), tout en déterminant la fraîcheur et l’origine des produits évalués. Par ailleurs, ils permettent de remonter à la source de la pollution pour identifier l’agent polluant, en comparant ses ‘empreintes’ à celles résultantes de la pollution.
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le 08 octobre 2010 à 12:00
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Je ne savais pas qu’il y avait des écrevisses dans la mer, à moins que ce soit déjà une mutation dûe à la marée noire.
Les écrevisses sont effectivement des espèces d’eau douce. Néanmoins, elles font partie des espèces analysées par ces nez électroniques puisque la marée noire ne s’est pas restreinte au large, venant également souiller les côtes, notamment les mangroves à l’eau saumâtre. Or, ces milieux, où l’eau est certes plus salée que de l’eau douce, mais moins que l’océan, font partis des sites où l’on rencontre l’écrevisse de Louisiane (Procambarus clarkii), une espèce très résistante et apte à vivre dans des conditions nettement plus variées que nos écrevisses européennes.




