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Suite aux récents évènements, Oceana, organisation internationale de conservation marine, a installé plusieurs stations de mesure de pollution par hydrocarbures autour des installations de la plateforme Deepwater Horizon de BP dans le Golfe du Mexique. Composé de centaines de capteurs, le dispositif permet de détecter la présence ainsi que la concentration de particules microscopiques et invisibles de dérivés de pétrole dans la zone polluée. Il analysera également la couche dhydrocarbures, découverte il y a plusieurs semaines à plusieurs centaines de mètres de profondeur, et se dirigeant vers le Sud-Est du golfe.
Concrètement, montée à bord du bateau dOceana, « Oceana Latitude », une équipe de chercheurs a procédé, deux semaines durant, à la mise en place, puis à la récupération du système de mesure. En effet, les capteurs de mesure verticale ont préalablement été immergés et répartis tous les 100 mètres, depuis la surface jusquà plus de 2000 mètres de profondeur, dans 17 endroits du golfe. Pendant cinq jours, les capteurs en mer ont récolté les données recherchées. Une fois ce temps écoulé, léquipage du Latitude les a récupéré afin de les transmettre à un laboratoire spécialisé indépendant. Les résultats déterminant les niveaux de pollution par les hydrocarbures toxiques dans la zone qu’occupait la plateforme, ainsi quau Nord et à lOuest de celle-ci, devraient être disponibles dans environ quatre semaines.
Initiée début août, la campagne devrait se poursuivre pendant deux mois. Parallèlement, lorganisation entend compléter ces mesures par des immersions à divers endroits du golfe, effectuées à la fois par des plongeurs dOceana et par des robots sous-marins.
Daprès lorganisation, lutilisation dagents dispersants a fragmenté les particules de pétrole brut, les rendant de ce fait invisibles. Aussi, le dispositif mis en place représenterait lun des rares moyens fiables dévaluer avec exactitude la pollution réelle qui persiste actuellement. Selon Jeff Short, directeur scientifique dOceana pour le Pacifique : « Vingt ans après la catastrophe de lExxon Valdez en Alaska, des zones côtières et de pêche sont toujours affectées. Or, les déversements de la Deepwater Horizon sont bien plus graves ».
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le 17 septembre 2010 à 12:00
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