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Par biocarburant, on entend généralement des carburants provenant de plantes cultivées spécialement (betterave, colza, etc.), mais les déchets ménagers et industriels constituent une source d’énergie non-négligeable. Si ces derniers sont le plus souvent valorisés sous forme de chaleur ou de méthane, Solena Group travaille depuis plusieurs années à leur valorisation sous forme de carburant, et plus particulièrement de kérosène pour les avions.
Le processus voit les gaz, obtenus à partir du traitement à haute température des déchets dans un gazéificateur, être convertis en biocarburant et en naphte (une substance utilisée comme fluidifiant du pétrole par l’industrie pétrolière). Le rendement est tel que la transformation annuelle de 500 000 tonnes de déchets fournirait 73 millions de litres de kérosène. Aussi, en partenariat avec British Airways, la société uvre à la construction d’une usine dédiée dans l’Est de Londres, dont la production devrait être intégralement acquise par la compagnie aérienne dès 2014.
Outre cette production de ‘kérosène vert’, le site produirait 20 MW d’électricité à partir des résidus de gaz issus du processus transformation, tandis que le seul déchet solide pourrait être valorisé en alternative aux agrégats dans le secteur de la construction.
Au final, selon Solena et British Airways, par rapport à un enfouissement classique des déchets et à une production de kérosène provenant du secteur pétrolier, le potentiel global de réduction des émissions de CO2 pourrait s’élever à environ 550 000 tonnes par an. Un total qui se subdivise en 250 000 tonnes grâce au non-enfouissement de déchets, 145 000 tonnes sur le cycle de vie complet du carburant produit, 86 000 tonnes grâce à la production d’électricité et 72 000 tonnes pour la production de naphte.
Si le procédé apparaît ‘sur le papier’ plus que séduisant, il reste à voir ce qu’il en sera concrètement dans quatre ans. Cela dit, pour relativiser l’apparente importance des chiffres avancés, les 73 millions de litres de biocarburant promis ne représentent que 2 % des besoins actuels de British Airways sur l’aéroport de Londres-Heathrow …
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le 23 février 2010 à 12:00
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Chouette, on va pouvoir produire plus de déchets ménagers, alors ?
J’ai bien lu ???
les 73 millions de litres de biocarburant promis ne représentent que 2 % des besoins actuels de British Airways sur l’aéroport de Londres-Heathrow ?
Ou comment une apparente bonne nouvelle est en fait une goutte d’eau (c’est le cas de le dire). C’est effrayant…




