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A l’?occasion de la dernière journée de l’opération Paris Plage, des associations bretonnes ont fait le déplacement, sur les berges de la Seine, pour tirer la sonnette d’alarme auprès des parisiens et touristes présents. Distributions de tracts et de sachets d’algues vertes ont permis d’informer les passants sur la prolifération des algues et la dégradation de la qualité de l’eau qui les accompagnent.
Apparues il y a une trentaine d’années sur le littoral breton, les algues vertes tendent, aujourd’hui, à coloniser de plus en plus de plages normandes et vendéennes. Leur croissance est favorisées par les épandages d’engrais et de déjections animales dans les champs, lesquels ruissellent jusqu’à la mer. Leur volume étouffant la faune et la flore, on enregistre alors une détérioration de la qualité de l’eau, pouvant aller jusqu’à présenter des risques pour la santé, des problèmes d’odeurs avec la décomposition des algues sur la plage… et la fuite des vacanciers.
Face à cette situation qui compromet le développement de 2 secteurs économiques (pêche côtière et tourisme), contre toute attente et après un arbitrage de l’Elysée, le gouvernement a renoncer début juillet à taxer les nitrates et excédents d’azote de l’agriculture intensive.
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le 20 août 2004 à 12:00
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