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En hausse au cours de ces dernières années, le nombre de navires destinés à la casse inquiète non tant par son volume croissant que par les conditions propres à ces actions de démolition. De fait, majoritairement implantés en Asie, les chantiers de démolition navale pâtissent pour la plupart de critères sociaux et environnementaux précaires. Mais, en vertu de considérations spatiales et économiques, ces sites perdurent, voire prospèrent, accueillant des bâtiments de tous pavillons et notamment européens.

Lex-cargo allemand « Otto Hahn », anciennement à propulsion nucléaire et reconverti en cargo conventionnel en 1980, est la dernière illustration en date révélée par lassociation de protection de lenvironnement Robin des Bois. De fait, mis en exploitation en 1967, le navire en question a donc fonctionné pendant treize ans à laide dun réacteur nucléaire de 38 MW.
Retiré en 1980, le réacteur est toutefois suspecté davoir contaminé ou irradié par des rejets ou des radiations non maîtrisés certains composants internes de la structure du navire. Cette hypothèse est encore renforcée par lincident nucléaire qui frappa le bâtiment en août 1973, lorsque deux assemblages combustibles du réacteur se fissurèrent. Mais ces craintes ont finalement été tues et ignorées, le chantier indien retenu pour le démantèlement de « lOtto Hahn », basé dans la baie dAlang, nétant absolument pas équipé pour faire face à ce type de déchets. Pour Robin des Bois, de telles pratiques quant à la gestion de déchets potentiellement radioactifs ne sont pas acceptables de pays adhérant à lUnion européenne. De fait, elles mettent en jeu la santé des travailleurs indiens, sans compter latteinte irréversible portée à lenvironnement, plus ou moins immédiat, par les risques résiduels potentiels.
Cécile Cassier
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C’est le chantier d’Alang dans le golfe de Cambay, et non la baie d’Alang… Ce lieu est un scandale qui arrange bien les européens, et les riches Indiens qui exploitent le site… en terme de pollution, il doit etre difficile de faire pire… On peut toujours espérer que le conseil d’état réagisse, comme avec le Clémenceau… Comme ça la France aura bonne conscience parce qu’elle a facturé la destruction « propre » au contribuable, mais sans aucunement aider les pauvres gars qui démantèlent nos bateaux pieds et mains nus, à l’autre bout du monde!




