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Au cours des années passées, de nombreuses études ont mis en évidence la dégradation de la qualité du sperme, due notamment à la pollution et aux pesticides, ainsi que lélévation de lâge moyen auquel les femmes ont leur premier enfant.
Pour évaluer limpact de ces deux facteurs sur la fécondité des couples français, deux chercheurs de lInserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), Henri Leridon et Remy Slama, ont réalisé une étude basée sur une simulation du comportement reproductif dune population de 100 000 femmes nées en 1968.
Contre toute attente, lenquête a révélé que la diminution de la fertilité masculine et lâge de plus en plus élevé de la mère lors de la naissance de son premier enfant avaient eu jusqualors peu dincidence sur le nombre final denfants par femme.
En revanche, le recours à la procréation assistée pourrait bien se généraliser pour compenser ces nouvelles tendances. Ainsi, si une baisse de 15% de la fécondité ne ferait passer le nombre denfants par femme que de 2 à 1,92, elle saccompagnerait parallèlement dune hausse de 73% déligibilité à la procréation médicalement assistée.
Le retard de lâge moyen de la femme à son premier enfant, actuellement estimé à 29,8 ans, est encore plus déterminant. Un recul supplémentaire de 69 mois (5 ans et 9 mois) conduirait à une augmentation de près de 80% déligibilité à linsémination artificielle.
Au final, plus dun couple sur 5 pourrait se tourner vers la fécondation in vitro à lavenir contre un peu plus dun couple sur 10 actuellement. Si les effets ne se sont pas encore faits sentir à court et moyen termes, la fécondité française pourrait bien finir par payer le contre-coup de ces difficultés de procréation liées à nos modes de vie modernes, notamment en raison de coûts élevés qui restreignent laccès à la fécondation assistée.
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le 25 avril 2008 à 12:00
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Depuis dix ans la fécondation invitro c’est intensifiée et de véritables usine se sont crées , qui passent un nombre considérable de femme sous leurs machines .Un sacré profit en somme pour certains .Mais les patientes font plusieurs essais et souvent cela ne marche pas .Par contre les traitements chimiques sont d’une redoutable agressivité pour leur organisme..Toujours le profit au détriment de la santé….
Enfin l’espèce humaine en diminution,une chance pour la planète. Si c’est le seul moyen, il ne faut rien faire pour y remédier,preuve que la nature ne nous supporte plus en si grand nombre!!!!
Le problème n’est pas notre quantité mais notre façon de maltraiter la terre. Si on mettait tous les humains du monde entier les uns à côté des autres dans un carré de 50cm²par personnes, nous prendrions à peine la place de l’Ile de France!! Le problème est que nous détruisons tout, absolument tout juste pour le profit.




