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Dans les salons et autres forums écologistes, s’il y a une couche à privilégier c’est celle qui est lavable (1), mais en tenant en compte du cycle de vie complet qui évalue les impacts environnementaux liés à l’extraction des matières premières, la fabrication/transformation, la commercialisation/distribution, le transport, l’utilisation et fin de vie, les choses ne sont pas aussi catégoriques qu’on le pense.
Une analyse de cycle de vie, conduite au Royaume-Uni, a ainsi permis dévaluer les impacts environnementaux liés à lutilisation de ces deux types de couches sur un enfant pendant deux ans 1⁄2.
Le résultat de l’analyse est sans appel. Globalement, les couches lavables et leurs homologues jetables ont des impacts sur lenvironnement notables dans les trois domaines que sont : lutilisation de ressources naturelles, les rejets dans leau et lair et les émissions de gaz à effet de serre. Bien quintervenant à des étapes différentes du cycle de vie des couches, ces impacts se situent dans les mêmes ordres de grandeur.
Toutefois, si l’étude place les deux modèles de couches à égalité dans le cas d’une utilisation classique, elle identifie diverses pistes de réduction des impacts environnementaux, notamment dans le cas des couches lavables qui, si elles sont mises en uvre, font alors une véritable différence par rapport aux jetables. Ainsi, rien qu’en adoptant quelques gestes simples, l’impact de la couche lavable chute nettement en effectuant un :
- lavage dans une machine à pleine charge (moins 11 à 16%);
- séchage exclusivement à lair libre (moins 6 à 16%);
- lavage à 60°C maximum plutôt qu’à 90°C (moins 14 à 43%);
- réutilisation des couches pour un autre enfant (moins 6 à 10%).
En face, la marge de progression de la couche jetable apparaît nettement plus réduite, avec deux principaux axes de réductions : réduction du poids (moins de 5 à 9%. d’impact) et recours à des matières renouvelables.
1- Une couche lavable est constituée d’une partie absorbante et dune culotte de protection imperméable pour assurer létanchéité. Un feuillet biodégradable est placé dans le fond de la couche pour récupérer les selles. Il existe également aujourdhui des modèles tout en un, dans lequel le noyau absorbant et la culotte ne font quun. 2- An updated lifecycle assessment study for disposable and reusable nappies, Environment Agency, octobre 2008
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le 18 août 2012 à 12:00
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Ma génération n’a utilisé que des couches lavables (pointe, couche + lange pour les bébés nés en saison froide)et ne se posait aucune question du choix, il existait à peine et était marginal. De plus les matériaux utilisés pour les couches jetables étaient très irritants et/allergisants et les couches en coton n’existaient que dans une seule marque vendues en pharmacie et hors de prix. Pour changer l’enfant, on plaçait la pointe dont le centre en éponge était très absorbant, puis la couche et enfin le lange pour lui tenir chaud. Le lavage se faisait de cette manière: la pointe(après que les fèces eussent été jetées)était mise à tremper à froid avec avec la couche. Le lange en molleton pouvait très souvent être réutilisé d’un change à l’autre.En fin de journée ou le lendemain matin, les changes de la journée étaient mis à bouillir en lessiveuse,lavées au savon de Marseille additionné ou non de perborate pour la blancheur. Puis rincés au lavoir ou à la rivière en eau courante ou dans deux ou trois bassines d’eau en ville puis mis à sécher de préférence au soleil pour que la désinfection soit totale. En cas de pluie, cheminée, poële, cuisinière, radiateur se substituaient au soleil pour le séchage.
En fait, cette manière de procéder usait très peu d’eau dans une région sèche comme la nôtre qui connait de vraies sécheresses et le linge était frais et impeccable. Autre temps….




