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Screlec, l’organisme en charge d’une partie de la collecte et du recyclage des accumulateurs et des piles usagés, vient de publier une étude* sur le comportement des bricoleurs quant à leurs modes délimination des batteries usagées des outils portatifs.
Le secteur du bricolage est en effet un grand consommateur de ces accumulateurs, les outils sans fil (perceuses, visseuses-déviseusse
) ayant largement inondé le marché. Selon le sondage, 61 % des foyers en possèdent au moins un et la moitié d’entre eux disent s’en servir très fréquemment (au moins deux fois par mois). Mais qu’en est-il de ces accumulateurs en fin de vie ?
La moitié des personnes sondées avoue jeter l’accumulateur, en même temps que l’outil lui-même, à la décharge. Seuls 15 % ont le réflexe de le déposer dans un point de collecte mis en place à cet effet. Pourtant 96 % de ces bricoleurs se disent favorables à un recyclage systématique, mais avouent ne pas savoir comment faire. Ils remettent ainsi en cause la communication faite autour des points de récupération, mis à disposition dans les grandes surfaces et magasins de bricolage, insuffisamment mis en valeur.
Par extrapolation, le résultat du sondage met également en avant la difficulté de l’application du récent décret relatif aux déchets électriques et électroniques (août 2005) qui a étendu l’obligation de collecte et de recyclage aux particuliers en obligeant les magasins de distribution à reprendre les accumulateurs usagés.
Ainsi, si chaque Français utilise en moyenne une dizaine de piles et/ou d’accumulateurs par an (environ 20 000 tonnes de ces produits sont commercialisées chaque année) ces produits viennent grossir la quantité de déchets électriques et électroniques à traiter (électroménager, HI-FI, TV
). Au total, selon l’ADEME (agence de développement et de maîtrise de l’énergie), un français générerait environ 13 kg de déchets électriques et électroniques, dont la majorité n’est pas collectée et recyclée.
Ne perdons pas de vue que non recyclés, et envoyés en décharge sans aucun traitement, ces déchets et plus particulièrement les accumulateurs et les piles libèrent dans l’environnement de nombreuses substances toxiques (plomb, cadmium, lithium, mercure
).
* Etude quantitative réalisée par linstitut LH2 (ex Louis Harris), du 15 octobre au 3 novembre 2005, par téléphone, auprès dun échantillon national représentatif de 502 utilisateurs doutils électroportatifs sans fil (méthode des quotas).
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le 24 janvier 2006 à 12:00
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