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Selon le dernier bulletin de lOrganisation Météorologique Mondiale (OMM), les concentrations de gaz à effet de serre (GES) dans latmosphère ont atteint de nouveaux pics en 2010, surpassant les niveaux records déjà observés en 2009. En effet, les GES d’origine anthropique présents dans latmosphère ont atteint en 2010 les plus hauts niveaux jamais enregistrés depuis l’époque préindustrielle. On constate également une accélération du taux daccroissement de ces gaz, avec notamment une augmentation notable de la concentration de protoxyde dazote. En conséquence de quoi, « le forçage radiatif de l’atmosphère par les gaz à effet de serre », à lorigine dun réchauffement du système climatique, s’est accru de 29 % entre 1990 et 2010.
A ces conclusions, fait écho un nouveau rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC). Dans ces travaux récemment publiés, les experts climatiques expliquent que les épisodes de fortes chaleurs risquent de se multiplier et de gagner en intensité dans lensemble du monde, sous leffet des émissions de GES. Ainsi, dans le cas du scénario prévoyant des émissions élevées, la fréquence des jours chauds sera probablement multipliée par dix dans la plupart des régions du monde. Les fortes précipitations devraient également être plus fréquentes. Par ailleurs, si leur nombre devrait stagner ou diminuer, les cyclones tropicaux devraient sillustrer par une augmentation de la vitesse du vent.
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le 21 novembre 2011 à 12:00
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Les changement qui attendent la biosphère se précisent, bien qu’on reste pour l’instant dans un flou suffisant pour que personne ne s’inquiète vraiment, et que certains « négationnistes climatiques » disent même que c’est faux. Comme pour beaucoup de phénomènes (la surpopulation par exemple), le changement climatique se produit à une vitesse suffisamment lente pour ne jamais provoquer de réaction importante et collective de l’humanité (cf tous les protocoles et accords sur lesquels tout le monde s’asseoit tranquillement après les avoir signés). Pour qu’un événement produise un résultat (une réaction), il faut que ce soit une « catastrophe », c’est à dire qu’il se produise dans un temps court par rapport au temps des Hommes (cf Fukushima). Pourtant, du point de vue de l’ampleur de l’événement, le réchauffement atmosphérique par effet de serre, c’est autre chose que l’événement du Japon. Mais c’est trop lent pour nous émouvoir… On verra bien…
Et puis les pays riches et « leader » de l’humanité sont majoritairement dans les régions tempérées; ainsi, sans trop l’avouer, ils estiment peut-être que, dans un premier temps du moins, quelques petits degrés de plus ne pourraient pas faire de mal…




