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Dans une étude publiée jeudi, des météorologues américains estiment que le nombre d’ouragans, typhons ou cyclones, de grande puissance a quasiment doublé au cours des 35 dernières années, parallèlement à l’augmentation de la température de la surface des océans. Selon léquipe de P. Webster (institut de technologie de l’université de Georgie à Atlanta) cette hausse des phénomènes météorologiques violents pourrait être lié au réchauffement climatique, puisque ces tempêtes, d’une violence extrême, utilisent la chaleur des océans pour acquérir leur puissance*.
Les chiffres sont éloquent, puisque le nombre de tempêtes de catégorie 4 et 5 (le maximum sur l’échelle Saffir-Simpson) a presque doublé en 35 ans, passant de 20%, dans les années 70 (en moyenne 10 ouragans), à 35% ces dix dernières années (environ 18 ouragans par an).
Toutefois, au-delà de ce constat, la hausse des températures océaniques devrait également accroître le nombre de cyclones toutes catégories confondues, or celui-ci a diminué, tout comme leur durée, depuis dix ans, laissant les chercheurs perplexes.
Si la tendance est là, pour les scientifiques c’est insuffisant pour définir une certitude. Les météorologues devront donc recueillir de nouvelles données sur une période encore plus grande, afin d’affiner leurs modèles et conclusions.
* Un ouragan ne peut se former que si la température à la surface de l’eau est d’au moins 26°C, générant un air chaud et humide nécessaire à son développement. Ce besoin explique que dès qu’il arrive sur la terre ferme (ou qu’il se déplace sur des eaux plus froides), coupé de sa source d’énergie, l’ouragan diminue progressivement d’intensité, jusqu’à disparaître.
Photo © NASA
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