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Depuis le début du mois davril dernier, des troupeaux font lobjet dattaques répétées dans le département des Vosges. Suspectant la présence dun loup dans cette région, les services de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) compilent depuis lors les observations de terrain afin de confirmer ou dinfirmer la présence dun canidé dans le massif des Vosges. Très récemment, ils ont analysé un cliché pris dans le canton de Gérardmer par un piège photographique. Selon les experts de lONCFS, même si cette photographie de dos ne permet pas de voir un masque facial blanc, caractéristique typique du loup, elle révèle un pelage contrasté entre partie dorsale grisâtre et ventrale plus claire, une queue portée dans le prolongement du corps et des oreilles assez courtes. Ce descriptif leur a permis de conclure « quil sagit probablement dun loup ».
Daprès Le Républicain Lorrain, qui a publié la dite photo du canidé dans son édition du 17 juillet, lanimal recherché aurait attaqué 45 agneaux et brebis ainsi quun poulain au cours des trois derniers mois. Il a sévi sur les communes de Ventron, Cornimont et La Bresse. De son côté, l’ONCFS a expertisé onze attaques de troupeaux. Pour neuf d’entre elles, « l’Office n’a pas écarté l’hypothèse d’un loup ». Aussi, le 16 juin, le Préfet des Vosges a annoncé lindemnisation des cinq éleveurs concernés sur la base dun barème national.
Fortement médiatisée, ce qui est devenue « laffaire de la bête des Vosges » devrait porter un lourd préjudice à la cause du loup et ancrer des a priori qui freineront les efforts menés en vue dune cohabitation viable avec lhomme. En 2010, suite à une énième autorisation de « tirs de défense » par le préfet des Hautes-Alpes, lASPAS (1) dénonçait lélévation du loup en bouc émissaire de la crise de la filière ovine. Il est à espérer que la couverture médiatique donnée à cet épisode ne plaidera pas en faveur de léradication du canidé au détriment de la mise en place de mesures de protection renforcées des troupeaux. La solution la plus rapide et radicale nest pas toujours la plus judicieuse sur le long terme. Souvent érigé en « nuisible », le loup joue pourtant un rôle important dans la régulation des populations dongulés sauvages.
1- Association pour la Protection des Animaux Sauvages.
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Beaucoup de pleurnicheries pour quelques moutons tués par des loups (et indemnisés par l’état) alors que les éleveurs les envoient à l’abattoir par troupeaux entiers entassés dans des camions sur des centaines de kilomètres, les élèvent dans des conditions souvent déplorables et les nourrissent de saloperies et d’antibiotiques.
De plus 15 à 20% de la viande achetée finit à la poubelle (le français ne termine pas toujours son assiette. 400 de nourriture en moyenne par foyer sont gaspillés par mois).
Cessons de manger de la viande et devenons moins cons !
Lupus, merci de faire un petit tour dans le monde réel et de te renseigner avant de faire une réflexion dont on n’ose formuler si c’est l’incompétence ou l’ignorance qui la motive.
Tu trouveras ici des personnes qui défendent le loup mais ne nient pas ses contraintes ni ses dégats: http://www.ferus.fr/
Excuse la brutalité de mon propos, mais il est en France des bergers qui veulent cohabiter avec le loup mais qui ne supportent plus les réflexions dignes de piliers de bar!
Et je suppose que ces gentils éleveurs sont tous végétaliens, c’est-à-dire qu’ils ne mangent jamais de viande et encore moins leurs propres bêtes mais, que soucieux du bien-être animal, il ne font ni saillir ni inséminer leurs femelles pour avoir du lait à volonté. Encore une histoire de fric. Qu’importe la survie du loup, de l’ours puisque c’est encore et toujours le con-tribuable qui casque. Et si le tribuable à merci se révoltait enfin et tentait de sauver les espèces qui existent encore en refusant de payer les profiteurs?
Je suis berger dans une zone à loups dans les Alpes et mon troupeau est protégé efficacement de la prédation par des chiens de protection. Je respecte le droit à la vie de tous les êtres vivants sur notre planète dont le loup et les autres grands prédateurs. Néanmoins vos réactions me choquent énormément et montrent à quel point vous êtes ignorants de la réalité du monde agricole et des conséquences pour n’importe quel éleveur de l’attaque d’un prédateur sur son troupeau. Il y a 10 ans mon troupeau a été attaqué par des chiens domestiques dont les propriétaires m’ont pratiquement rigolé au nez sous prétexte que les chiens n’avaient fait que « jouer » avec mes chèvres … parce que j’étais intervenu à temps … Pendant des semaines j’en ai perdu le sommeil parce que j’adore mes animaux et c’est depuis que j’ai des chiens de protection. Je vous conseille d’aller passer un été avec un berger dans les Alpes et de voir par vous-même les résultats d’une attaque de loups avant de nous abreuver de vos poncifs citadins tout aussi inutiles que navrants. Les agriculteurs éleveurs sont vraiment très loin de rouler sur l’or comme vous semblez encore une fois l’ignorer, ils font ce métier par passion et il faut vraiment de la passion pour tenir le coup (pas de RTT, pas de WE, pas de vacances et … pas de salaire pour la plupart d’entre nous au bout du compte). Tous ne sont sans doute pas des modèles de perfection mais il est très facile de critiquer depuis son canapé, vous démontrez parfaitement que coté « citadin » il y a encore des progrès à faire … N’oubliez que c’est nous qui vous nourrissons !
Lire l’entretien avec l’historien J.M.Moriceau , p.94 , dans la revueSciences et Avenir d’aout 2011 , n°774. Il n’est ni éleveur ,ni chasseur , juste historien .




