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Nouvelle preuve de létonnante capacité de la nature à sadapter à des conditions environnementales variables, deux chercheurs du CNRS ont mis en évidence laptitude de certaines femelles collemboles à conditionner leurs ufs de manière à leur octroyer les meilleures chances de survie.
Mesurant entre 1,5 et 2,5 millimètres de long, ces petits invertébrés ont longtemps été intégrés à la classe des insectes. Mais le collembole présente certaines spécificités qui contestent cet amalgame. Dit « aptère », il ne possède pas dailes et se déplace en sautant. Egalement « amétabole », lhexapode (1) en question ne dépasse jamais le stade larvaire. Sil ne subit pas de métamorphoses, cela ne lempêche pas pour autant de jouer un rôle fondamental dans le cycle de vie du sol. En effet, allié non négligeable du compostage, il intervient dans la décomposition de la litière (feuilles mortes
) en transformant les matières végétales en humus, riche en minéraux.
Présent en abondance, le collembole semble être particulièrement sensible au milieu dans lequel il simplante. Cest du moins la conclusion qui simpose suite à létude menée au CNRS. En effet, confrontée à un environnement devenu plus hostile, notamment en raison dune raréfaction de la nourriture face à la multiplication des individus, la femelle collembole est capable dadapter simultanément la taille et le nombre de ses ufs dune ponte à lautre. Ainsi, dans un contexte de compétition alimentaire, ceux-ci seront moins nombreux mais plus gros. Les nouveau-nés bénéficieront dès lors dune meilleure résistance grâce à une masse corporelle plus conséquente.
Mais cette faculté dacclimatation a une contrepartie. Les scientifiques ont effectivement démontré que les individus pratiquant cette « reproduction plus intense » souffraient parallèlement « dune mortalité plus précoce ». Cest à ce prix que se paie la conservation de léquilibre naturel.
1- Qui est muni de six pattes
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le 15 septembre 2008 à 12:00
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