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Aux USA, après une saison particulièrement faste pour la production des glands et autres fruits à coque (noisettes, noix) lannée passée, 2008 savère catastrophique avec une fructification proche de zéro dans de nombreuses régions. Alors que leurs effectifs sont au maxi suite aux bonnes conditions de reproduction passées, le diagnostic est tel que les écureuils font les poubelles, attaquent les citrouilles, perdent toute notion de prudence en se montrant beaucoup plus familiers y compris sur les routes où le trafic automobile fait une hécatombe.
Révélé par un récent article du Washington Post (1), dans lequel un botaniste salarme de labsence de glands et autres noix dans le comté dArlington, le problème ne se limite pas à cette seule région avec des zones du Kansas, de la Nouvelle-Angleterre, de la Nouvelle-Écosse, de lEtat de New York, entre autres, qui présenteraient le même phénomène. Même la capitale, Washington DC, où lon trouve une vingtaine despèces de chênes ne fait pas exception. Au-delà de limpact sur les écureuils, et plus largement sur les animaux qui en sont friands (ours, cerfs, etc.), labsence de glands interroge botanistes et forestiers.
Les causes qui reviennent le plus sont liées aux conditions météorologiques passées. Ainsi, le printemps exceptionnellement pluvieux pourrait avoir réduit à néant la pollinisation, ou encore on serait face à une ‘pose reproductive’ suite au stress hydrique que les arbres ont connu lors de la période de sécheresse de 2007, paradoxalement prolixe en matière de production de glands
Bref, on est dans le domaine du ‘Si’.
La seule certitude tient à limpact direct sur les populations décureuils. Concernant les arbres, il ny a pas dinquiétude à avoir tant que le phénomène demeure ponctuel. Néanmoins, comme le soulignent certains, si cela devait continuer encore deux, trois, quatre ans, il faudrait commencer à sinterroger sur une possible implication du changement climatique.
Alex Belvoit
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A-t-on envisagé une chute de la pollinisation ?
Je reste toukours perplexe face à l’incompétence … Il est bien connu de tous que le principal vecteur de la pollinisation est l’ABEILLE. Il serait peut etre bon de s’interroger sur sa présence dans ces régions…
Salutations et merci pour votre belle revue que je lis avec beaucoup d’interet.
J’ai arpenté les forêts d’Ile de France depuis septembre et les quelques glands que j’ai pu y voir dataient de l’année précédente.
Il faut également tenir compte du rôle joué par les écureuils et par les oiseaux en tant que jardiniers de la nature. Si l’impact que l’amenuisement du stock peut avoir sur les populations d’écureuils est une certitude, alors on peut également augurer d’un ‘choc en retour’ pour les espèces végétales, si ces ouvriers modifient leur fécondité du fait de leur chômage technique, ou du fait qu’ils se voient contraints de se rabattre sur des plantes moins nutritives. Accélérant encore la modification du biotope.
Ne tirons pas de conclusions trop hâtives. L’an dernier par exemple, la pollinisation du lierre dans mon coin était vraiment très mauvaise et cette année, elle est excellente. Attendons de voir et, en attendant, n’hésitons pas à aider les animaux à se nourir en hiver.




