
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Le début des années 2000 a démontré que les Pyrénées étaient aptes à accueillir et faire prospérer une population ursine, via son renfort par des opérations de réintroduction. Décriée par les uns, souvent avec véhémence, pour ne pas dire violemment, et encensée par les autres, jusqu’à une personnalisation parfois limite (cercueil …), la petite population d’ours pyrénéens (une vingtaine aujourd’hui) déchaîne les passions et partage les politiques quant à sa gestion.
C’est dans ce cadre qu’était attendue la présentation du nouveau Plan Ours par la secrétaire d’Etat à l’écologie, Chantal Jouanno. Faite ce matin, à l’occasion d’une interview exclusive au quotidien Le Parisien, puis sur le terrain à Toulouse (Haute-Garonne), le nouveau plan ours tente la recherche d’un impossible consensus.
Estimant que ‘l’écologie doit se faire avec les populations locales’, la secrétaire d’Etat a présenté un plan ours qui sonne la fin des réintroductions systématiques qui ont permis la reconstitution d’un noyau de population actif dans les Pyrénées centrales. S’appuyant sur les 19 individus dénombrés, auxquels se sont ajoutées deux naissances en 2009 et deux autres cette année, elle a estimé que ‘… les conditions d’une reproduction naturelle sont à présent réunies’ avant d’ajouter qu’il n’était ‘… pas question de laisser cette population d’ours s’éteindre’. A ce titre, un ‘remplacement systématique’ des ours tués par l’homme a été décidé, et pour l’inaugurer une femelle va être introduite dans le Béarn, où seul des mâles cohabitent. Outre ce renfort ponctuel, un suivi annuel et individualisé va voir le jour pour éventuellement décider de réintroduire des ours ‘si l’on constate qu’il y a trop peu de naissances pour maintenir l’espèce’. A l’inverse, ‘si un animal pose problème en s’approchant à plusieurs reprises trop près des habitations … nous proposerons qu’il soit retiré du massif et envoyé dans un parc’.
Enfin, rappelant ‘qu’il y a eu trop de problèmes, de heurts, de crispations locales lorsqu’on a imposé aux Pyrénéens un renforcement de la population d’ours en 2006′, elle veut que ‘le temps de bien choisir l’animal’ à introduire soit pris, soulignant juste à propos que ‘Les ours ne sont pas des peluches, et qu’il faut que toutes les conditions soient réunies pour qu’un plantigrade soit réintroduit sans risque d’être tué.’
Au final, si la position adoptée peut sembler sage, il est peu probable qu’elle ne reçoive le soutien des parties prenantes, ni même des ours qui, s’ils pouvaient se prononcer, demanderaient probablement un peu de sang neuf pour apporter de la diversité dans une population qui en manque fort.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook
Si l’on écoute que les éleveurs il n’y aura bientôt plus que des moutons comme animaux dans les montagnes. Malheureusement on est toujours obligé de composer avec ces gens là qui croient que toute la nature leur appartient. Encore une fois la pression du lobby des éleveurs a dû être bien pesante pour aboutir à cette décision timorée.
Je suis PRO ours, mais je ne comprends pas cet acharnement à vouloir les réintroduire de force au péril de leur vie ! On retire ces ours d’une région où ils ont leurs habitudes, leur vie , pour les réintroduire dans un lieu où de toutes façons, plus ici qu’ailleurs, ils seront la cible des anti-ours, comme les loups…alors ???? où est le raisonnable dans tout ça ??? le travail est plus long à faire mais d’abord sur l’homme, les nouvelles générations, son acceptation et les conditions raisonnables pour qu’ils puissent faire leur travail …. n’y a t’il pas d’autres dossiers plus urgents tels que leur protection dans leur environnement actuel, la disparition de bien d’autres espèces, la barbarie de l’homme (corrida, animaux de labo, boucherie, élevage, transports,trafics, espèces inutilement domestiquées etc…)de ces dossiers, jamais un mot, ben oui c’est moins gratifiant sans doute pour une ministre !




