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Alors que les ours sont quasiment tous entrés en hibernation (1), le bilan des prédations sur les troupeaux peut être arrêté pour lannée 2008. En comparaison de lannée 2007, le nombre de dégâts imputés à lours a été divisé par 2, avec 152 attaques sur des brebis (au 30 novembre) contre 318 en 2007.
Ces bons résultats ne doivent rien à une évolution de leffectif de la population ursine. En effet, les premiers résultats apportés par lanalyse déchantillons de poils et de déjections de plantigrades, collectés dans les Pyrénées durant cette année, viennent dêtre rendus publics par lEquipe Technique Ours et lONCFS (2). Les 66 échantillons exploitables ont permis didentifier 10 ours, sans toutefois révéler la présence dindividus non connus, tandis quaucun indice na souligné la présence de lourse Sarousse et de lourson de Cannelle (3).
En conséquence, face à une population qui apparaît stable, voire à la hausse, cette chute de la prédation ne semble être due quà la progression de ladoption par les éleveurs et bergers de mesures de protection des troupeaux (chiens de protection, présence humaine ).
Face à la médiatisation qui entoure la pression quexercent les ours sur lactivité pastorale, il nest pas inutile de rappeler les dégâts que fait localement la fièvre catarrhale ovine (la maladie de la langue bleue). En 2008, les autorités sanitaires auraient relevé un minimum de 40 000 cas sur la seule chaîne des Pyrénées, laquelle est également aux prises avec la version espagnole du virus. Un nombre qui fait dire, une nouvelle fois à lassociation Pays de lours – Adet, quen ‘
persistant à se tromper de combat, les opposants à lours négligent les vraies causes de disparition de lagriculture de montagne et les opportunités de développement liées à sa présence.’
1- Au cours de l’hibernation, les ours ne salimentent pratiquement pas, mais peuvent effectuer de courts déplacements à proximité de leur tanière (surtout les mâles reproducteurs). Les femelles sont généralement les premières à s’installer pour passer l’hiver, tandis que les mâles reprennent habituellement leur activité avant elles, au printemps.
2- Office National de Chasse et de Faune Sauvage
3- La seule révélation de l’étude tient au fait que l’ourse Hvala, introduite en 2006, était pleine lors de son transfert. En effet, ses 2 oursons apparus au printemps 2007 ne sont apparemment pas le fruit d’une rencontre avec un des mâles actuellement dans les Pyrénées, un détail important pour une population menacée par un manque de diversité génétique.
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Je n’ai pas bien saisi le sens de cet article :il n’y a pas que l’ours qui fait mourir les brebis ( il y a aussi la FCO !!!). Heureusement…
La question n’est pas de savoir si des animaux d’élevage meurent dans les montagnes mais qu’est ce que l’on fait pour l’éviter (vaccin et soins,prévention et défense).
Après si l’on veut on peut dire que les éleveurs font plus ou moins bien leur travail.
Il est très intéressant de partager la vie des montagnards (souvent assez ouvert d’esprit) pour mieux appréhender les difficultés du terrain.
A part ça c’est dommage d’avoir réintroduit en montagne des ours des plaines et de n’avoir pas su inpliquer les populations locales pour la souche pyrénéenne .




