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Une récente étude, présentée dans la revue ‘Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences’ tend à prouver qu’il existe chez les oiseaux un rapport entre la taille du cerveau (proportionnellement au reste du corps) et le taux de mortalité. Les deux chercheurs à l’origine de cette étude ont ainsi mis en comparaison, sur plus de 200 espèces différentes d’oiseaux (1), la masse corporelle, la taille du cerveau, et le taux de mortalité. Il en ressort que les espèces présentant les cerveaux les plus volumineux ont les meilleures chances de survie. L’analyse statistique, menée sur un an, montre en effet que des espèces comme les corneilles, les corbeaux ou les perroquets, qui ont de plus gros cerveaux que le faisan par exemple, ont plus de chance de survie que ce dernier.
Pour les scientifiques, les ‘gros cerveaux’ ont développé une plus grande capacité à intégrer les changements d’environnement (changement climatique, perte des habitats), et donc sont mieux armés pour y faire face.
Cette découverte corrobore celle déjà faite par le chercheur espagnol Daniel Sol de lUniversité autonome de Barcelone. Ce dernier avait déjà mis en évidence que les oiseaux présentant les cerveaux les plus volumineux étaient également ceux qui sadaptaient le mieux à de nouvelles conditions de vie. Si tous ces résultats valident l’hypothèse selon laquelle il est avantageux pour une espèce (homme compris) de développer un gros cerveau pour faire face à la vie, les chercheurs n’ont pas encore trouvé de lien direct entre les taux dextinction des espèces et les tailles relatives des cerveaux.
1 – Toutes les régions du globe ont été représentées, polaires, tempérées et tropicales. Cette étude a également pris en compte tous les facteurs pouvant avoir une influence sur les taux de mortalité intrinsèque à chaque espèce : migration, murs, etc.
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le 18 janvier 2007 à 12:00
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