
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Une étude, réalisée par des chercheurs issus du CNRS, de lUniversité de Toulouse, de lIRD (1), du Muséum National dHistoire Naturelle (MNHN) ainsi que des Universités dAnvers (Belgique) et dUltrecht (Pays-Bas), a démontré une fois encore limpact du mode de vie humain sur léquilibre des écosystèmes environnants. Dans le cas présent, ce sont les poissons deau douce qui en font les frais. Loin dêtre récent, le phénomène remonterait au néolithique, époque à partir de laquelle lhomme a commencé à transporter et introduire de nouvelles espèces de poissons dans les cours deau. Au cours des 150 dernières années, cette tendance sest accélérée à la faveur du développement des moyens de transports et du commerce international. Plusieurs centaines despèces de poissons deau douce auraient ainsi été introduites, soit de manière fortuite, soit à des fins alimentaires ou récréatives.
Ci-contre – Originaire d’Amérique du Nord, le poisson chat fait partie des espèces introduites
Evidemment, ces mouvements eurent des répercussions. Après avoir croisé des données recueillies sur les poissons présents dans 1050 cours deau du monde, les chercheurs ont constaté que les espèces réintroduites sont en moyenne plus grandes de 12 cm que leurs acolytes natifs de ces rivières. Cela a pour effet daugmenter denviron 2 cm la taille moyenne des communautés de poissons dune rivière.
Outre des évolutions dans la taille des poissons deau douce, les multiples réintroductions despèces de poissons, dotées de caractéristiques écologiques différentes des espèces naturellement présentes, se répercutent également sur le fonctionnement des écosystèmes. Daprès les scientifiques, une partie des grandes espèces largement introduites à travers le monde savèrent être des prédateurs (truite, black bass, silure
). Dautres intégreraient la catégorie des mangeurs de détritus ou de végétaux (carpe, tilapias
). Or, ces espèces influent inévitablement sur lorganisation de la chaîne alimentaire ainsi que sur le recyclage de la matière organique au sein des écosystèmes infiltrés.
Cécile Cassier
Photo © Delgado Saez – FishBase
1- Institut de Recherche pour le Développement.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook
Photo © Delgado Saez – FishBase
Vivre, c’est interagir avec son environnement, donc avec les composants de l’écosystème auquel on appartient.
« Interagir avec », c’est, entre autres, « agir sur »…
Donc tout être vivant, l’Homme comme les autres, agit sur l’écosystème dans lequel il évolue, et donc le « perturbe »; la connotation négative du mot est purement subjective.
Vivre c’est, donc, perturber! Impossible de faire autrement, à moins d’être un pur esprit…
Evidemment toute modification (toute « perturbation ») des forces en jeu dans l’écosystème modifie les facteurs sélectifs agissant sur les individus (la fameuse sélection naturelle), ce qui provoque une « évolution adaptative » des populations. Tout cela est parfaitement normal; c’est même la caractéristique fondamentale de la vie, d’être en perpétuelle dynamique… En voilà une belle illustration!




