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En jargon scientifique, on estime que les migrations doiseaux se mesurent en tenant compte à la fois des « bénéfices » (reproduction, moindre risque de prédation
) et des « coûts » ou risques (dépenses énergétiques, risque de mortalité élevé, exposition aux évènements climatiques extrêmes
). De léquilibre de ces deux extrêmes dépend le renouvellement de lespèce. Afin de percer les conditions favorables à une migration réussie dans lArctique canadien, un groupe de scientifiques, composé de chercheurs canadiens et dune équipe du Centre décologie fonctionnelle et évolutive (1), a mené une étude visant à évaluer la variation du risque de prédation des pontes en fonction de la latitude où sont implantés les nids. Pour mener à bien le projet, des nids artificiels ont été disposés entre deux latitudes précises, à savoir 53° N et 82° N.
Cette démarche a permis aux chercheurs de déterminer le nombre dufs ayant réchappé de lemprise de prédateurs potentiels, notamment les renards polaires et les goélands. Au final, il est apparu que le risque de prédation des pontes diminuait de plus de 60 % entre les sites dits du Sud et ceux situés 3350 km plus au Nord, bien que dans des milieux similaires. Ainsi, mettre le cap vers le Nord serait pour les oiseaux migrateurs évoluant dans cette région du monde gage dune meilleure survie pour leur descendance.
Photo : le renard polaire – Alopex lagopus © JL Martin CEFE CNRS
1- CNRS ; Université de Montpellier 1, 2 et 3 ; ENSA Montpellier ; CIRAD ; Ecole pratique des Hautes études.
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