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Comme en attestent les récents événements survenus dans le Sud de la France et la Corse, les incendies, tout particulièrement en cette période de lannée, sont un véritable fléau. Mais la France est loin dêtre la seule touchée. Daprès la FAO (1), chaque année, le feu détruit 350 millions dhectares à travers le monde, hors déboisement, sattaquant aussi bien aux terres boisées quaux friches et aux cultures. Outre la perte dun couvert végétal qui mettra des années à se reconstituer et une production agricole réduite à néant, ces feux dévastateurs gagnent fréquemment les habitations, provoquant des pertes humaines chez les habitants et au sein des équipes dintervention.
En février 2009, des feux de friche sétant déclarés dans lEtat australien de Victoria ont ainsi provoqué la mort de 173 personnes. Ils ont ravagé 450 000 hectares de terres et quelque 2 000 maisons, laissant sans domicile 7 500 personnes. Le coût pris en charge par les assurances pour couvrir ces sinistres sélèverait à 1,5 milliard de dollars. Depuis le début 2009, les feux de forêt ont entraîné des pertes évaluées à plusieurs millions de dollars dans lEtat de Victoria et en Californie. Le bilan est tout aussi peu réjouissant pour lOuest canadien où 10 000 personnes ont dû être évacuées en raison de feux incontrôlés. En Europe, ce sont la Grèce, lEspagne, le Sud de la France, la Sardaigne qui souffrent, les incendies ayant détruit des habitations et provoqué des décès chez les équipes de lutte contre le feu.
Toutefois, les pays en développement restent les plus vulnérables et les moins bien armés pour faire face à cette menace incendiaire. En Ethiopie et au Sud-Soudan, des millions dhectares de terres brûlent chaque année. Selon la FAO, plus de 200 000 feux ont été signalés au Soudan et plus de 400 000 en Ethiopie entre 2000 et 2008. Pour ces pays à léconomie fragile, cela représente un lourd tribut à payer en terme de pertes de vies humaines, de dégâts matériels et de destruction de ressources naturelles.
Parmi les causes invoquées pour expliquer cette contagion des feux à divers points du globe, lhomme reste, sans surprise, en tête de liste. Mais sil reste le dénominateur commun, les motivations en amont sont plus diverses. Il peut sagir dactes de négligence, de défrichement illégal, « dutilisation peu judicieuse du feu en agriculture et sur les pâturages » ou encore dincendies dorigine criminelle.
Autre sujet dinquiétude, la densité croissante de la population est un facteur aggravant de la recrudescence des incendies à travers le monde, intensifiant la pression exercée sur les terres et les ressources naturelles dune manière générale.
Pour soutenir les plus faibles à faire face à ces vagues de feux, lourdes de conséquences en termes de dangers pour les populations locales, de pertes économiques et matérielles, de pollution atmosphérique et de réchauffement climatique, des organisations telles que la FAO développent des campagnes pour sensibiliser les habitants à des programmes de prévention. On y préconise, entre autres, le débroussaillage systématique à proximité des constructions ou le recours à la technique du brûlis contrôlé. Si la prévention reste le domaine daction à privilégier, un effort doit également être fourni du côté de la réactivité aux feux, avec un système dalerte précoce et un monitorage par satellites. Plus lévaluation de la situation est précise, plus les équipes dintervention peuvent être dirigées efficacement.
1- Organisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculture.
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Les incendies bien sur font des victimes faunistiques et floristiques mais sont un régulateur naturel des écosystèmes. Dans les grands espaces naturels, forestiers notamment, ils font partie de la dynamique au même titre que les grands prédateurs (on l’applique au canada par exemple où les incendies sont maitrisés en périphérie uniquement, dans les zones nord). L’homme, de son point de vue et parce qu’il se sent attaqué ou en danger, en fait un fléau universel, alors que le feu existe depuis toujours et fait partie de la vie et de la mort sur notre terre. Fléau pour le climat, pas si sûr s’il n’existe pas d’autre emprise notamment humaine. Salvation parfois, nécessité tout comme les autres éléments. A méditer, la méditation nous reconnectant à ce qui est au delà des mécanismes du psychisme qui se veulent notre seule réalité.
Les feux de forêts reste tout de même un fléau.Un incendie se renouvellant plus d’une fois tout les 4 ans entraine une perte importante de biodiversité qui ne se renouvellera sans doute jamais! sans compter les pertes économiques engendrés via le biodiversité (citer ci-dessus) mais aussi les pertes au niveau des exploitations forestiers et agricoles et les pertes humaines …Alors méditer OK mais tout les 4 ans et si les feux sont contrôlés …




