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On sait depuis quelques années que la hausse des températures des océans et la teneur atmosphérique en CO2 jouent un rôle prééminent dans la dégénérescence des coraux tropicaux. Le dioxyde de carbone freine en effet la constitution du calcaire, nécessaire à la survie de ces organismes marins. Le CNRS prévoyait déjà en 1999 une diminution de 17 à 35% de la calcification entre 1990 et 2100, touchant en priorité les récifs de la Mer Rouge, de lOuest de locéan Pacifique central et de la mer des Caraïbes.
Répondant à une curiosité toute professionnelle, les chercheurs ont poursuivi leurs investigations sur le processus de calcification (1) avec, cette fois, pour cadre détude les zones tempérées. Lenquête a révélé que certains de nos crustacés, mollusques et quelques algues calcificatrices étaient en mesure de produire des quantités de calcaire équivalentes à celles des récifs coralliens. Selon la Station biologique de Roscoff (Bretagne), les balanes, petits crustacés de 0,5 cm à coquille conique extrêmement répandus sur nos côtes, auraient même une capacité de calcification supérieure aux écosystèmes marins tropicaux avec près de 1800 g par m2 par an.
Cette nouvelle remet en question le sort futur de nos littoraux et des organismes vivants quils abritent, confrontés à la même menace que leurs homologues tropicaux. Des travaux de recherche sont en cours pour évaluer leur degré de vulnérabilité face aux changements climatiques actuels.
1- Voir également sur ce sujet, l’article ‘La hausse du CO2 compromet le développement des moules et huîtres‘.
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