
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Pêcheur monégasque, Gérard Rinaldi a accidentellement capturé dans ses filets trois spécimens dune espèce tropicale, originaire de mer Rouge et qui répond au nom de « Fistulaire ». Plus couramment appelée « Poisson-flûte », elle navait encore jamais fait parler delle sur le littoral des Alpes-Maritimes. Aussi, cette pêche inattendue dans les environs de Monaco, à 23m de profondeur, constitue-t-elle une première. Les poissons-flûtes ont été confiés à Pierre Gilles, Responsable des aquariums du Musée océanographique de Monaco.

Le poisson-flûte intègre la soixantaine despèces de poissons tropicaux originaires de mer Rouge, introduits en Méditerranée via le canal de Suez. Lespèce fut observée pour la première fois en 2000 en Israël, avant de simplanter largement en Méditerranée orientale. Elle sobserve désormais en Méditerranée occidentale.
Inspirant son surnom, le poisson-flûte se caractérise par un corps aplati verticalement. Vert, son dos présente deux lignes bleues ou deux rangées de points bleus, et évolue vers une couleur argentée au niveau du ventre. De couleur orange, ses nageoires dorsale et anale deviennent transparentes à leur base. Doté dun filament de queue en forme de fouet, il a pour particularité davoir ses quatre premières vertèbres soudées.
Vivant à proximité du fond, le poisson-flûte fréquente les récifs, jusquà une profondeur de 128 m (excepté dans les zones de ressac), ainsi que les fonds sableux adjacents aux zones de récifs. Se nourrissant notamment de petits poissons et crustacés, la fistulaire présente peu dintérêt économique. Le plus souvent réduite en farine de poisson, elle est également mise sur marché, à léchelle locale, sous forme de produit frais, salé, séché ou fumé.
Exemplaire, cette découverte témoigne de lévolution permanente des milieux marins et souligne une tendance croissante, à savoir la migration et la colonisation de nouveaux espaces par certaines espèces végétales ou animales sous limpulsion des changements climatiques en cours.
Photos © M.Dagnino – Musée océanographique de Monaco
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook




