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Revenu en France en 1992, par lItalie, le loup poursuit tranquillement son expansion, colonisant progressivement de nouveaux espaces restés sauvages. Installé quasi exclusivement dans les Alpes, le loup est également présent dans les Pyrénées Orientales et le Massif Central. Depuis la fin juin, suite à lattaque dun troupeau de moutons à Grande-Rivière, dans la nuit du 31 mai au 1er juin dernier, on suspecte également sa présence dans le Jura.
Les constats menés par la Gendarmerie et les agents de lOffice National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) ont permis décarter lhypothèse dune attaque de lynx. En effet, toutes les proies ont été exclusivement prises au cou, les perforations sont de taille importante, les empreintes (de 9 à 10 cm) sont celles dun canidé, et on note la présence de griffures localisées sur les cuisses ou le début du flanc mais pas sur le dos.
Dautre part, le fait que le ou les animaux responsables de lattaque ont consommé en grande partie une brebis et un agneau, incite à penser encore un peu plus à une attaque de grand canidé (chien en divagation ou loup). Si labsence de chiens en divagation dans le secteur fait davantage porter les soupçons sur le loup, il sera vraisemblablement très difficile de parvenir à une certitude, la seule preuve incontestable étant une analyse génétique pratiquée généralement sur des déjections, or les enquêteurs nen ont pas trouvé.
Cette incertitude suffit néanmoins pour que les éleveurs, qui ont déploré la mort de 15 animaux (27 autres ont été blessés), soient indemnisés.
Localement, le préfet du Jura relativise ‘lévénement’, et estime quil est très probable quil ne sagisse pas dune implantation durable mais plutôt du passage dun ou deux animaux. Néanmoins, il entend anticiper linstallation durable de ce prédateur supplémentaire (avec le lynx), en initiant une politique plus dynamique en matière de prévention avec les éleveurs qui devraient être amenés à prendre certaines mesures.
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Qui a t’il d’extraordinaire à des loups qui attaques des troupeaux sans défense… rien de plus que du bétail qui fait des dégâts dans des jardins mal clôturés, que du gibier qui s’en prend aux culture de céréales. Comme nous ces animaux mangent et appliquent le principe du moindre effort.




