
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

A lheure des départs en vacances et des ‘migrations estivales’ vers les côtes, lAgence Européenne de lEnvironnement (AEE) fait le constat dun littoral européen victime de son attrait. Publié ce jour, le rapport ‘Les côtes européennes : un nouveau visage’ dénonce ainsi une accélération continue et rapide de lurbanisation du littoral, essentiellement provoquée par les secteurs résidentiel, récréatif et touristique.
La zone la plus touchée apparaît être le littoral méditerranéen avec près de 50 % de la côte aménagée, et un rythme qui ne faiblit pas, le rapport parlant dun ‘effet de mur’. Cette pression sur le pourtour de la grande bleue se retrouve dans le palmarès des pays transformant le plus leurs côtes : le Portugal (34 % daugmentation en 10 ans), lIrlande (27 %), lEspagne (18 %), suivis par la France, lItalie et la Grèce.
Outre la Méditerranée, globalement les indices ne sont pas au vert puisque les densités de population sont en moyenne 10 % plus importantes sur le littoral, avec une croissance qui semble durablement supérieure à celle de lintérieur des terres. Or rappelons que cette pression sur le littoral se ressent également sur le milieu marin, 80 % de la pollution des océans provenant des activités humaines terrestres, avec, au premier rang, celles qui se situent sur les côtes.
Pour le rapport, la diminution du prix des voyages fait également partie des facteurs qui ont contribué à ce quil convient dappeler une crise. Jacqueline McGlade, directrice exécutive de lAEE, déclare à ce titre : ‘Pensez un instant aux infrastructures nécessaires pour une famille dEurope du Nord qui se rend sur la côte espagnole
Pensez maintenant aux conséquences pour la destination finale. En tant que touristes, nous contribuons peut-être aux revenus et emplois locaux, mais nous participons aussi à la pollution et à la dégradation des écosystèmes dans des zones peu protégées par les réglementations et qui ne sont pas adaptées pour supporter un tel niveau doccupation’.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook




