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Une étude, menée conjointement par le CNRS (centre national de la recherche scientifique) et l’Université de Cardiff, sur plus de 200 orangs-outans de Bornéo, montre que l’effondrement démographique de cette population a laissé une marque indélébile sur son génome et désigne un seul coupable : la déforestation par l’homme au cours du XXe siècle.
Toujours selon cette étude, il y a seulement 120 ans environ, des centaines de milliers et peut-être des millions d’orangs-outangs vivaient à Bornéo. C’était avant que l’exploitation forestière ne commence, vers 1890. Aujourd’hui ils sont seulement quelques milliers.
Selon les experts, entre la déforestation, les captures incessantes faites pour les zoos du monde entier et les autres trafics plus ou moins légaux, les orangs-outangs du Sud-Est asiatique sont l’une des prochaines races de singes destinées à s’éteindre à très court terme.
On le savait depuis longtemps, la destruction et la fragmentation de l’habitat naturel sont l’une des plus grandes menaces qui pèsent sur les espèces sauvages, quelque soit leur habitat et le pays. Les activités humaines (constructions de routes, exploitations minières, cultures sur brûlis, exploitation forestière, plantations et urbanisation) ont provoqué l’augmentation de cette pression au cours du XXe siècle, réduisant de façon catastrophique les surfaces des forêts primaires. Ainsi, à Bornéo, on estime qu’entre la moitié et les deux tiers de la forêt originale ont été détruits.
Photo © WWF-Canon / Alain COMPOST
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