
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Classé comme espèce en danger par le gouvernement australien en 2009, le diable de Tasmanie est victime dune tumeur cancéreuse faciale ou Devil Facial Tumour Disease (DFTD). Peu commun, ce cancer défigure lanimal et provoque la mort par faim ou par suffocation en quelques mois. Nayant pas dégal chez lhomme, ni chez aucun autre animal, cette cellule maligne se transmet dun individu à un autre par morsure, accouplement ou simple contact. Pour illustrer lampleur de cette maladie, le chercheur Stephan Schuster explique : « Imaginez un cancer humain qui se transmettrait par une simple poignée de mains. Notre espèce serait éradiquée très rapidement ». Observée pour la première fois il y a 15 ans sur la côte est de l’île, la DFTD ne cesse de sétendre vers louest, menaçant lespèce dextinction. De fait, le marsupial vit exclusivement sur lîle australienne de Tasmanie.
Afin de préserver lespèce, une équipe mixte de chercheurs, issus dAustralie, du Danemark et des Etats-Unis, ont suggéré la mise en « quarantaine protective » dans des zoos dun certain nombre dindividus sains. Une fois la propagation de la tumeur freinée, les animaux captifs seraient ensuite relâchés dans leur ancien habitat pour le repeupler. Toutefois, comme la souligné Webb Miller, auteur principal de l’étude, il ne sagit pas simplement de choisir quelques individus au hasard et de les enfermer. Les critères génétiques constituent un atout en vue de ces efforts de préservation. Mais, plutôt que de cibler des individus génétiquement résistants à la tumeur, les chercheurs préfèrent se projeter sur le long terme et privilégier la diversité génétique. Selon eux, se limiter aux individus génétiquement résistants à cette maladie en particulier reviendrait à sélectionner un sous-ensemble seulement de la réserve génétique. Or, léquipe ne cherche pas seulement à combattre spécifiquement la menace de la DFTD mais entend constituer « une réserve d’individus sains diversifiés qui pourront enrayer d’autres maladies ou pathogènes n’ayant pas encore évolués ».
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook




